Les futures sur le gaz naturel américain sont en hausse ce mardi à un sommet de deux ans avec les prévisions d'un mois de janvier froid.
Le gaz naturel pour livraison en février sur le New York Mercantile Exchange progresse de 2,6% à un plus haut de séance de 3,775 $ par millions de BTU, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis le 9 décembre lorsque les prix ont touché 3,776 $, un plus haut depuis décembre 2014.
Les prix étaient à 3,740 $ à 9:15AM ET (14:15GMT), en hausse de 6,2 cents ou 1,7%.
Pour rappel, le marché du gaz naturel était fermé lundi pour Noël.
Les futures ont réalisé un rallye après que les prévisions météorologiques aient prédit qu'une partie de l'ouest et du nord des États-Unis serait touché par la pluie, la neige et des températures plus froides au cours des prochains jours.
La vague de froid est attendue dans l'ouest et devrait s'étendre au sud et l'est au cours de la première semaine de janvier, boostant les prévisions de demande pour l‘huile à chauffage.
Les prix du gaz naturel augmentent durant l'hiver et les périodes de froid, durant lesquelles il est nécessaire de chauffer les intérieurs.
Près de la moitié des ménages américains utilisent du gaz naturel pour se réchauffer.
Entre temps, les opérateurs de marché attendent les chiffres relatifs aux stocks hebdomadaires prévus mercredi, et qui devraient montrer un repli de 220 à 233 milliards de pieds cubes lors de la semaine menant au 23 décembre.
Si ces estimations s'avèrent exactes, il s'agira de la plus importante diminution hebdomadaire depuis au moins 1994.
A titre de comparaison, la semaine précédente montrait une diminution de 209 milliards de pieds cubes, 58 milliards par an, et une moyenne de -80 milliards de pieds cubes durant les 5 dernières années.
Les réserves de gaz naturel sont présentement à 3,597 billions de pieds cubes, d'après l'Administration de l'Information sur l'Energie, inférieur de 5,9% par rapport à l'année dernière, et 2,1% au-dessus de la moyenne sur 5 ans pour cette période de l'année.
Les analystes prévoient d'ici la fin de l'année un recul des réserves en-dessous de la moyenne sur 5 ans, et ce pour la première fois depuis mai 2015.
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