Investing.com -Les options sur le brut étaient sur la défensive aux abords du creux de sept semaines établi la veille, les incertitudes sur le moment o๠la banque centrale des Etats-Unis réduira le volume de ses aides nuisant aux valeurs audacieuses.
Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans l‘augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Les yeux demeuraient braqués sur l‘état des stocks des Etats-Unis afin d‘évaluer l‘importance du premier appétit de la planète.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour se sont échangés à 103,38 USD le baril en première partie de séance européenne, se rétractant de 0,2%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 103,30 USD, leur cours le plus bas du jour, avec un faux pas de 0,3%.
La session précédente les avait vus conclure à 103,59 USD, avec un repli de 1,1%, après sombré jusqu‘à 103,16 USD, leur pire niveau depuis le 8 aoà»t.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 102,28 USD, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à court terme à 106,11 USD, leur plafond du 20 septembre.
William Dudley, président de la réserve fédérale de New York, a en effet déclaré hier qu‘une "politique monétaire très assouplie" demeurait nécessaire pour soutenir l‘économie américaine.
Il a ajouté, après avoir voté pour le statu quo la semaine passée, que tout ajustement du volume de ses 85 milliards d‘USD mensuels de rachats d‘actifs "devait trouver sa source dans des statistiques portant sur l‘état réel de l‘économie".
Elle avait ainsi déclaré qu‘elle souhaitait attendre des preuves tangibles de conslidation économique durables avant de changer de cap, surprenant ainsi les analystes ayant accordé du crédit aux rumeurs selon lesquelles elle fermerait légèrement les vannes.
Les observateurs attendaient aussi de nouvelles informations hebdomadaires concernant les réserves de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.
L‘institut du pétrole américain dévoilera son rapport hebdomadaire dans la journée, et celui du gouvernement pourrait montrer demain une diminution de 1,1 millions de barils des stocks d‘or noir pour la semaine passée.
Le mouvement descendant s‘est accentué avec le reflux de l‘angoisse d‘une perturbation des livraisons du Moyen-Orient.
Les cours avaient bondi le 28 aoà»t jusqu‘à 112,22 USD, leur plus haut niveau en 27 mois, profitant de la crainte d‘une intervention contre le gouvernement de Bachar el-Assad.
Mais ils sont retombés de près de 6% alors qu‘une solution diplomatique au problème épineux de l‘arsenal chimique syrien semblait se dessiner en fin de semaine entre les Etats-Unis et la Russie.
La Syrie a beau ne pas àªtre un producteur majeur, les observateurs redoutent que la guerre civile durant depuis déjà deux ans fasse tache d‘huile et affecte ainsi les poids lourds régionaux.
Les prix ont continué à diminuer après que la production de la Libye soit remontée après que des manifestants aient accepté de laisser de nouveau l‘accès aux infrastructures, et qu‘il ait été question d‘un rebond de celle de l‘Irak.
La zone était en effet responsable de près de 35% du volume mondial extrait en 2012.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour novembre ont perdu 0,3% pour glisser à 107,85 USD du baril dans le màªme temps, soit 4,47 USD de mieux que leurs homologues américaines.
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