Le pétrole bat de l'aile, l'oeil sur l'actualité

Investing.com -Les options sur le brut ont dérapé dans une ornière hebdomadaire ce mardi, sur fond d‘incertitudes concernant le moment o๠la banque centrale des Etats-Unis commencera à  diminuer l‘ampleur de ses coups de pouce.

Les yeux étaient aussi braqués sur l‘état des stocks des Etats-Unis afin d‘évaluer l‘importance du premier appétit de la planète.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour octobre se sont échangés à  105,78 USD le baril en première partie de séance européenne, perdant 1%.

Ils avaient auparavant touché le fond à  105,53 USD, leur cours le plus bas depuis le 12 aoà»t, avec un passage à  vide de 1,25%.

La session précédente les avait vus conclure à  106,84 USD, avec un faux pas de 0,4%.

Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à  court terme à  105,06 USD, leur plancher déjà  évoqué, et rencontrer de la résistance à  107,53 USD, leur plafond d‘hier.

La prudence restait en effet de mise pour demain, avec la publication du compte-rendu de la plus récente réunion de la Réserve Fédérale, en quàªte d‘indices sur le moment o๠elle réduira la voilure de ses 85 milliards d‘USD de rachats d‘actifs mensuels.

Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans l‘augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à  affaiblir le billet vert.

Les observateurs attendaient aussi de nouvelles informations hebdomadaires concernant les réserves de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.

L‘institut du pétrole américain dévoilera son rapport hebdomadaire dans la journée, et celui du gouvernement pourrait montrer demain une diminution de 1,4 millions de barils des stocks d‘or noir pour la semaine passée.

Il ne fallait pas non plus négliger les troubles égyptiens, alimentant l‘angoisse d‘une interruption des livraisons empruntant le canal de Suez, par lequel transitent près de 2 millions de barils quotidiens en direction des Etats-Unis.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont reculé de 0,65% pour glisser à  109,17 USD du baril dans le màªme temps, soit 3,39 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Leurs prix, établis à  Londres, avaient atteint lundi 110,98 USD, leur plus forte valeur depuis le 2 avril.

Leurs cours ont récemment profité de la crainte d‘une perturbation des exportations libyennes.

Goldman Sachs, une des banques les plus influentes de wall street, a estimé hier dans un article qu‘ils pourraient atteindre 115 USD "à  très court terme", en raison des problèmes touchant le Libye et l‘Irak.

La région comprenant le Moyen-Orient et l‘Afrique du Nord représente 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2012.

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