Les prix du pétrole ont rebondi lundi après la forte baisse de la session précédente, la pire baisse du brut américain depuis environ trois ans, mais n'ont guère repris de terrain, les inquiétudes liées au repli de la demande et à la hausse des stocks ont continué à peser sur les prix.
Les contrats à terme sur le West Texas Intermediate négociés à New York ont ??bondi de 1,68 $, soit 3,33%, à 52,10 $ le baril, à 10h22 HE (15h22 GMT).
Entre-temps, le Brent, l'indice des prix du pétrole hors des États-Unis, a progressé de 1,94 USD, ou 3,29%, à 60,98 USD.
Le brut américain a chuté d'environ 7% vendredi, portant ses pertes à plus de 30% par rapport au sommet de quatre ans atteint le 3 octobre dernier.
Les investisseurs demeurent préoccupés par le fait qu'un ralentissement économique mondial freinerait la demande, même si les principaux producteursprincipalement les États-Unis, l'Arabie saoudite et la Russiecontinuent d'accroître leur production.
La Energy information Administration a annoncé la semaine dernière que les approvisionnements en brut domestique avaient augmenté de 4,9 millions de barils, marquant une neuvième semaine consécutive de hausse, tandis que la production aux États-Unis se maintenait à un niveau record de 11,7 millions de barils par jour.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole envisage de faire pression pour une réduction de la production de 1 à 1,4 million de barils par jour lors de sa réunion officielle à Vienne, en Autriche, le 6 décembre.
Ailleurs, les contrats-titres sur l'essence ont bondi de 4,06% pour atteindre 1,43,19 dollar le gallon à 10 h 24 HE (15h24 GMT), tandis que le fioul domestique a progressé de 1,77% pour atteindre 1,9033 dollars gallon.
Enfin, les contrats à terme sur le gaz naturel ont cédé 3,71% à 4,191 dollars par million d'unités thermiques britanniques.
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