Le pétrole écorné par la chine et les etats-unis

Investing.com -Les options sur le brut étaient sur la défensive ce jeudi matin, subissant comme toutes les valeurs risquées des résultats chinois décevants et l‘éternel retour du spectre d‘un tour de vis américain.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour janvier se sont échangés à  93,65 USD le baril en première partie de séance européenne, reculant de 0,2%.

Ils avaient auparavant hésité dans une bande limitée entre 93,47 USD, leur cours le plus bas du jour, et 93,83 USD, leur meilleur.

La session précédente les avait vus conclure à  93,85 USD, avec une faux pas de 0,04%.

Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à  92,51 USD, leur plancher du 14 novembre, et rencontrer de la résistance à  94,94 USD, leur plafond établi le 18.

Il était en effet à  noter que l‘indice manufacturier chinois établi par la banque HSBC s‘était rétracté de 50,9 corrigés à  50,4 pour novembre, alors qu‘une érosion à  50,8 était déjà  redoutée.

Sa voracité pétrolière n‘est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l‘augmentation de la demande.

La banque centrale des Etats-Unis avait quand à  elle une fois de plus laissé entendre que ses aides pourraient se tarir sous peu, sur fond de déception accentuée par les résultats de la Chine.

Les décideurs de la Réserve Fédérale avaient une nouvelle fois rappelé dans le compte-rendu détaillé de leur prise de cap d‘octobre que celle-ci pourraient réduire la voilure de ses 85 milliards d‘USD de rachats d‘actifs mensuels "dans les prochains mois" au cas o๠l‘économie progresserait comme escompté.

L‘attention était désormais rivée sur la publication par les Etats-Unis de résultats cruciaux en fin de journée, en quàªte d‘indices sur leurs orientations monétaires futures.

Ils dévoileront ainsi leur inflation des prix à  la production, ainsi que leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, sans oublier un état des lieux des industries de la région de Philadelphie.

Les cours ont subi une tendance baissière ces dernières semaines, dans la crainte que les récentes mises à  pied partielles des fonctionnaires aient nui à  l‘expansion économique, et donc aux besoins pétroliers.

Le volume total de leurs réserves d‘or noir avait dernièrement culminé à  388,5 millions de barils, leur niveau le plus élevé depuis juin.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour janvier ont perdu 0,15% pour glisser à  107,89 USD du baril dans le màªme temps, soit 14,24 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Leurs cours, établis à  Londres, étaient suspendus aux négociations à  Genève de six des plus grandes puissances mondiales avec l‘Iran en vue d‘un assouplissement des sanctions touchant les exportations d‘or noir de ce dernier en réactions aux allégations selon lesquelles il chercherait à  développer l‘arme atomique.

Ceux-ci avaient bondi hier de 1,07% après qu‘un représentant américain ait estimé qu‘il serait "très difficile" de trouver dès cette semaine un accord de limitation du programme nucléaire de Téhéran.

Les restrictions commerciales dà»es prises en réponse ont retiré plus d‘un million de barils quotidiens du marché.

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