Le pétrole en difficulté malgré l'arrêt du bras de fer

Investing.com -Les options sur le brut étaient sur la défensive ce jeudi matin, après que le parlement des Etats-Unis ait adopté in extremis une loi permettant de relancer les administrations et d‘augmenter la limite des dettes du pays, malgré l‘ombre persistante des conséquences économiques des débrayages.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour novembre se sont échangés à  101,73 USD le baril en première partie de séance européenne, perdant 0,59%.

Ils avaient auparavant hésité dans une bande limitée entre 101,65 USD, leur cours le plus bas du jour, et 102,31 USD, leur meilleur, alors que la session précédente les avait vus conclure à  101,13 USD, avec une avancée de 0,49%.

Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à  100,78 USD, leur plancher de mercredi, et rencontrer de la résistance à  102,58 USD, leur plafond du 14 octobre.

Les résultats économiques américains étaient désormais sous haute surveillance, en raison des retards de publications dà»s à  la paralysie ayant frappé les autorités, afin de déterminer les effets du récent bras de fer, et de l‘influence qu‘ils auront sur les injections de capitaux de la Réserve Fédérale.

L‘accord de dernière minute permettra de payer les fonctionnaires jusqu‘au 15 janvier et de remonter le plafond d‘endettement national jusqu‘au 7 février, la persistance de l‘épée de Damoclès de la dette continuait cependant à  préoccuper les observateurs, le bricolage temporaire ne résolvant pas les problèmes opposant démocrates et républicains sur le fond.

Les cours étaient sur la sellette après que l‘institut du pétrole américain ait constaté hier que les réserves d‘or noir du pays avaient dépassé les prédictions en accumulant 5,9 millions de barils la semaine passée, soit plus du double des 2,25 millions envisagés.

Les pourparlers entre les diplomates occidentaux et leurs homologues iraniens afin d‘aborder le problème épineux du programme nucléaire de Téhéran étaient encore sur toutes les lèvres, sur fond de rumeurs selon lesquelles les sanctions touchant l‘Iran pouraient àªtre assouplies.

Celles-ci ont réduit ses exportations d‘or noir de plus d‘un million de barils par jour.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont perdu 0,40% pour glisser à  110,13 USD du baril dans le màªme temps, soit 8,40 USD de mieux que leurs homologues américaines.

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