Le pétrole résiste avant les statistiques américaines

Investing.com -Les options sur le brut étaient n‘ont guère varié ce vendredi matin, dans l‘expectative des chiffres cruciaux que les Etats-Unis divulgueront sous peu, sur fond d‘hypothèse grandissante d‘une fermeture imminente des vannes de leur banque centrale.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour octobre se sont échangés à  108,36 USD le baril en première partie de séance européenne, trébuchant de 0,01%.

La session précédente les avait vus conclure à  108,37 USD, avec une poussée de 1,06%.

Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à  106,82 USD, leur plancher du 4 septembre, et rencontrer de la résistance à  court terme à  110,03 USD, leur plafond du 29 aoà»t.

Les rumeurs d‘un tour de vis dès ce mois-ci ont en effet enflé après qu‘il ait été révélé hier que les prestataires de services des Etats-Unis avaient connu le mois dernier leur expansion la plus marquée depuis mars 2011.

L‘institut de gestion des approvisionnements a ainsi vu sa mesure de l‘état du secteur tertiaire américaine passer de 56,0 à  58,6 en aoà»t, son plus haut niveau en 29 mois.

Le département d‘état au travail américain a pour sa part dénombré 9,000 incriptions au chômage de moins au cours de la semaine achevée le 28 aoà»t, pour un total hebdomadaire de 323,000 après correction saisonnière, alors qu‘une soustraction de 2,000 était espérée.

Les observateurs guettent aujourd‘hui le rapport sur l‘emploi américain hors agriculture, qui jouera probablement un rôle crucial dans les prochaines prises de décisions.

Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans l‘augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à  affaiblir le billet vert.

L‘Agence d‘Information sur l‘Energie des Etats-Unis ait déclaré hier que les réserves d‘or noir avaient fondu de 1,8 millions de barils la semaine passée, au lieu des 1,9 millions attendus, dans le sillage de l‘accumulation de 3 millions de barils de la précédente.

L‘ombre d‘une possible offensive des Etats-Unis contre le gouvernement syrien persistait, alors que leur parlement devrait se prononcer la semaine prochaine sur la proposition de tir de missiles du président Barack Obama.

Les chefs d‘état du monde entier ont égalemennt mis la pression sur lui lors de la réunion du groupe des 20 pays les plus développés en Russie afin de le persuader de ne pas engager une telle manoeuvre, afin d‘éviter une flambée des cours qui pourrait mettre un frein à  la relance mondiale.

La Syrie a beau ne pas àªtre un producteur majeur, les observateurs redoutent que la guerre civile durant depuis déjà  deux ans fasse tache d‘huile et affecte ainsi les poids lourds de la région.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont trébuché de 0,19% pour glisser à  115,0‘ USD du baril dans le màªme temps, soit 6,68 USD de mieux que leurs homologues américaines.

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