Investing.com -Les options sur le brut étaient en net recul ce jeudi, subissant les craintes découlant des perspectives économiques mondiales, et de leurs conséquences sur les besoins pétroliers.
Elles ont aussi subi le regain de forme de l‘étalon américain, car elles sont libellées en dollars, et ont donc tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coà»teuses pour les détenteurs d‘autres devises.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 93,41 USD le baril en première partie de séance européenne, sombrant de 0,9%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 93,36 USD, leur cours le plus bas du jour, avec un passage à vide de 1%, après avoir dégringolé hier à 92,16 USD, leur pire niveau en deux semaines, pour finalemeent sauver les meubles et finir sans grandes pertes.
La prudence restait de mise après qu‘il ait été montré la veille que le produit intérieur brut du bloc ayant adopté la monnaie unique avait reculé de 0,2% lors des trois premiers mois de l‘année, soit 0,9% annualisés.
Celui de l‘Allemagne n‘a pour sa part frémi que de 0,1% au lieu des 0,3% espérés et son équivalent pour la France a aussi déà§u avec un passage à vide de 0,2%.
Le bloc euro a représenté près de 12% de la consommation mondiale de l‘année dernière.
Il avait aussi été montré hier que la production industrielle des Etats-Unis avait flanché de 0,5% le mois passé, à la place des 0,2% déjà redoutés.
Un des grands indices manufacturiers locaux décevait également.
L‘indice des directeurs des achats du secteur secondaire de la région de New York est en effet passé de 3,1 vers -1,4 pour mai, alors qu‘un sursaut à 4 semblait probable.
Le pays garde sa première part dans la demande globale, et les performances de ses inustries servent de girouette pour évaluer ses évolutions futures.
Le net renforcement du de l‘étalon américain a également joué un rôle, l‘indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, grimpant de 0,20% de son côté pour se situer à 84,08.
Il avait atteint hier son plus haut niveau depuis juillet après qu‘une série de contre-performances économiques de la part des Etats-Unis et de l‘Europe ait alimenté la demande pour la valeur refuge américaine.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont cédé 0,5% pour glisser à 102,56 USD du baril dans le màªme temps, soit 9,15 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Celui-ci avait fondu en début de semaine jusqu‘à àªtre le plus faible depuis janvier 2011, en raison de l‘augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et des signes de réduction des stocks du terminal de Cushing, dans l‘état de l‘Oklahoma, o๠ont lieu les livraisons Nymex.
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