Le pétrole sur la défensive avant l'état des lieux

Investing.com -Les options sur le brut étaient en repli ce mardi, les yeux braqués sur l‘état des stocks des Etats-Unis afin d‘évaluer l‘importance du premier appétit de la planète.

Elles ont aussi perdu des plumes après que les résultats immobiliers décevants divulgués par les Etats-Unis aient alimenté les inquiétudes sur la santé de leur économie.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour septembre se sont échangés à  106,08 USD le baril en première partie de séance européenne, perdant 0,8%.

Ils avaient auparavant touché le fond à  106,02 USD, leur cours le plus bas depuis le 18 juillet, avec un faux pas de 0,9%.

Les observateurs attendaient aussi de nouvelles informations hebdomadaires concernant les réserves de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.

L‘institut du pétrole américain dévoilera son rapport hebdomadaire dans la journée, et celui du gouvernement pourrait montrer demain une diminution de 2,5 millions de barils des stocks d‘or noir pour la semaine passée.

Elles ont laissé filer 27,1 millions de barils au cours de la période de trois semaines conclue le 12 juillet, du jamais vu depuis la mise en place de la mesure, en 1982.

Les cours ont repris des couleurs ces derniers temps, en raison des signes de reprise des besoins nationaux.

Ils ont ainsi culminé le 19 juillet à  108,92 USD, leur cours le plus élevé en seize mois, accumulant près de 14% avec quatre avancées hebdomadaires.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour septembre ont pour leur part laissé échapper 0,25% dans le màªme temps pour glisser à  107,92 USD du baril, s‘établissant à  1,84 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Goldman Sachs, un des poids lourds les plus influents de wall street, prévoyait que cet écart avait des chances de s‘établir entre 8 et 9 USD en 2014, en raison d‘un engorgement sur la côte du Golfe du Mexique.

Leurs cours, établis à  Londres, avaient cependant terminé la semaine avec un faux pas laissant ces dernières les dépasser de 0,05 USD, pour la première fois depuis aoà»t 2010, alors qu‘elles se situaient pourtant encore en février au-dessous d‘elles de 23 USD.

Leur écart a fondu ces derniers mois, en raison de l‘augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et des signes de réduction des stocks du terminal de Cushing, dans l‘état de l‘Oklahoma, o๠ont lieu les livraisons Nymex.

Celles-ci ont ainsi fondu depuis les 52 millions de barils de janvier jusqu‘à  46,1 millions, leur niveau le plus bas depuis novembre.

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