Investing.com -Les options sur le brut étaient au plus bas de la semaine ce jeudi, l‘attention se concentrant sur la publication imminente de l‘étude de l‘Agence d‘Information sur l‘Energie des Etats-Unis au sujet de l‘état des réserves pétrolières nationales.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 93,05 USD le baril en première partie de séance européenne, fléchissant de 0,1%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 92,74 USD, leur cours le plus bas depuis le 23 mai, avec un passage à vide de 0,4%.
Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également sous surveillance, afin d‘évaluer l‘appétit du premier consommateur mondial.
Celui-ci aura un jour de retard en raison du jour férié consacré lundi aux personnes tombées au champ d‘honneur.
Il pourrait mettre en évidence une diminution de 400,000 barils pour le brut au cours de la semaine dernière, et celles d‘essence pourraient en avoir accumulé seulement 100,000.
Les spécialistes regroupés par l‘institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d‘hier, signalant pour les premières une addition inattendue de 4,4 millions de barils pour la période considérée, alors que le retrait de 1,1 millions était envisagé.
Les secondes en ont par contre entassé 1,94 millions, au lieu des 200,000 pressentis.
Le décompte des nouvelles inscriptions au chômage américaines devant àªtre dévoilé aujourd‘hui sera aussi très surveillé, en raison des bruits selon lesquels la Réserve Fédérale compterait réduire dès cette année ses 85 milliards d‘USD mensuels de rachats d‘actifs.
Le pays garde sa première part dans la demande globale, avec près de 22%.
L‘attention se concentrait aussi sur la réunion que l‘Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole tiendra à Vienne en fin de semaine.
Celle-ci devrait vraisemblablement maintenir au 31 mai ses quotas de production actuels à 30 millions de barils quotidiens.
Les cours ont fondu après que le Fonds Monétaire International ait rabaissé ses prévisions de croissance sur l‘année en cours et la suivante pour la Chine, ranimant le spectre d‘un apaisement de l‘appétit du second consommateur mondial.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont trébuché de 0,1% pour glisser à 102,36 USD du baril dans le màªme temps, soit 9,31 USD de mieux que leurs homologues américaines.
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