Le pétrole tiré vers le bas par la paralysie américaine

Investing.com -Les options sur le brut se maintenaient aux abords de leur ornière de trois mois ce mercredi matin, sur fond d‘inquiétudes grandissantes causées par les chicaneries politiques à  Washington.

L‘attention se concentrait aussi sur la publication imminente de l‘étude de l‘Agence d‘Information sur l‘Energie des Etats-Unis au sujet de l‘état des réserves pétrolières nationales.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour novembre se sont échangés à  101,58 USD le baril en première partie de séance européenne, perdant 0,45%.

Ils avaient auparavant touché le fond à  10&,44 USD, avec un passage à  vide de 0,6%, alors que la session précédente les avait vus conclure à  102,04 USD, avec un recul de 0,28%.

Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à  court terme à  101,06 USD, leur plancher de trois mois datant du 30 septembre, et rencontrer de la résistance à  court terme à  103,77 USD, leur plafond du 27 septembre.

La prudence restait de mise après que les autorités des Etats-Unis aient prolongé la mise à  pied partielle de leurs services suite à  l‘échec des négociations budgétaires.

Le parlement du pays se trouvera aussi bientôt contraint d‘envisager le relèvement de son plafond d‘endettement maximal, qui devrait, d‘après le ministère des finances, àªtre dépassé le 17 octobre.

L‘agence de notation Moody‘s Investor Services a averti qu‘un échec sur cette question entraà®nerait des turbulences sur les marchés financiers dépassant celles causées par un simple dysfonctionnement des services de l‘état.

Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également sous surveillance, afin d‘évaluer l‘appétit du premier consommateur mondial.

Celui-ci pourrait mettre en évidence une augmentation de 2,6 millions de barils pour le brut au cours de la semaine dernière, et celles d‘essence pourraient en avoir écoulé 640,000.

Les spécialistes regroupés par l‘institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d‘hier, signalant pour les premières une addition inattendue de 4,55 millions barils pour la période considérée, ainsi que l‘ajout des 3,26 millions de barils aux secondes.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour novembre ont glissé de 0,35% pour glisser à  107,58 USD du baril dans le màªme temps, soit 6,00 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Leurs prix, établis à  Londres, avaient atteint dérapé hier dans une ornière de huit semaines à  106,81 USD.

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