Investing.com -Les options sur le brut oscillaient entre légers gains et pertes minimes ce mercredi matin, alors que les Etats-Unis poursuivaient leurs débats budgétaires sous la menace d‘un défaut de paiement.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour novembre se sont échangés à 101,37 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0,15%.
Ils avaient auparavant hésité dans une bande limitée entre 100,91 USD, leur cours le plus bas du jour, et 101,48 USD, leur meilleur, alors que la session précédente les avait vus conclure à 101,21 USD, avec un fau pas de 1,17%.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 100,60 USD, leur plancher du 11 octobre, et rencontrer de la résistance à 102,58 USD, leur plafond du 14.
L‘agence de notation Fitch ratings a en effet placé la notation triple A américaine "sous surveillance négative", estimant qu‘une dégradation était possible.
Elle précisait que l‘impasse politique empàªchant de relancer les administrations et de relever le plafond de la dette du pays nuisant à la confiance dont il bénéficie.
Si un consensus sur l‘augmentation du volume des emprunts fédéraux n‘est pas dégagé avant la date limite de jeudi, un défaut de paiement sans précédent risquerait d‘avoir lieu Les chefs de file poursuivaient les débats au sénat afin de tenter de sortir du marégace fiscal, après qu‘une proposition de dernière minute avancée hier par les élus républicains ait fini par àªtre refusée.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ne se sont guère éloignées des 109,46 USD du baril dans le màªme temps, soit 8,09 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Les pourparlers entre les diplomates occidentaux et leurs homologues iraniens à Genève étaient aussi sur toutes les lèvres.
Des représentants des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine, de la France, du Royaume-Uni, et de l‘Allemagne étaient ainsi réunis avec eux hier afin d‘aborder le problème épineux du programme nucléaire de Téhéran, et ils devraient continuer aujourd‘hui, sur fond de rumeurs selon lesquelles les sanctions touchant l‘Iran pouraient àªtre asouplies.
Celles-ci ont réduit ses exportations d‘or noir de plus d‘un million de barils par jour.
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