Les futures de wall street pointaient vers une ouverture sans franche direction ce vendredi, tandis que les investisseurs demeurent prudents avant la première estimation du PIB et son impact sur la future politique monétaire de la Réserve Fédérale, tandis que la saison des résultats est à moitié terminée et que l‘attention est braquée sur la réunion de l‘OPEP à Vienne sur la possibilité d‘une réduction de la production.
Les futures sur le Dow, l‘indice des blue-chips, gagnent 23 points, ou 0,13 % à 6:53AM ET (10:53GMT), les futures sur le S&P 500 progressent de 4 points, ou 0,16 %, tandis que les futures sur le nasdaq 100, l‘indice des valeurs technologiques, augmentent de 4 points, ou 0,09 %.
L‘attention ce vendredi est portée sur l‘estimation préliminaire du PIB à 8:30AM ET (12:30GMT), bien que le risque pour les marchés soit à la baisse avec les estimations de la Fed d‘un recul de la croissance.
Le consensus prévoit une lecture montrant un renforcement considérable de la croissance à 2,5% comparée à 1,4 % le trimestre précédent.
Toutefois, les prévisions des banques régionales de la Fed affichent des chiffres plus bas.
Les représentants de la Fed ont indiqué que les taux d‘intérêt pourraient augmenter en décembre si l‘économie demeurait sur la trajectoire actuelle.
La banque centrale américaine devrait tenir une réunion de deux jours le 1er et 2 novembre, avec une estimation des marchés de la probabilité pour une hausse des taux, à cette période là, de 8,3 %, d‘après l‘outil de suivi des taux de la Fed d‘.
Les analystes pensent que la banque centrale se retiendra d‘agir la semaine prochaine en raison de l‘élection présidentielle survenant le 8 novembre.
Les contrats à terme sur les fonds fédéraux estiment la probabilité d‘une hausse des taux en décembre à 73,9 %.
Dans un autre registre, l‘Univesité du Michigan reverra son estimation de la confiance des consommateurs.
Les chiffres préliminaires montrent une lecture touchant son plus bas d‘un an, devraient être revus à la hausse.
Un autre éventement majeur à surveiller ce vendredi est le début de l‘organisation de la réunion de l‘OPEP afin de discuter du potentiel accord visant la réduction et/ou le gel de la production.
La possibilité que les producteurs clôture la réunion sans grande avancées est grande après que l‘Irak, l‘Iran, la Libye, et le Nigeria -soit un tiers de la production globale, aient signalé qu‘ils pourraient ne pas prendre part à l‘accord.
Les membres de l‘OPEP seront rejoint par des producteurs indépendants samedi, afin de discuter d‘une potentielle coordination et de clarifier la participation et l‘intention de Moscou.
Les prix du pétrole sont en baisse en vue de la réunion.
Les futures sur le brut reculent de 0,48 % à 49,48 $ à 6:55AM ET (10:55AM GMT), tandis que le Brent recule de 0,26 % à 50,34$.
A la lumière de la décision de la Fed, les résultats des entreprises ne sont plus sous les projecteurs après que la moitié des entreprises du S&P aient publié leurs chiffres.
Plus précisément, 249 des composantes du S&P 500 ont publié leurs résultats trimestriels avant ce vendredi, avec les BPA en hausse de 6,7 % et les ventes en progression de 1,6 % d‘après des chiffres publiés par The Earnings Scout.
73 % des entreprises ont battu les prévisions de bénéfice et 61 % ont battu des estimations de chiffre d‘affaires.
Alphabet (nasdaq:googl) a vu ses actions progresser de 1 % après la clôture du marché, tandis que Google a battu les prévisions à la hausse et à la baisse.
Toutefois, Amazon.com (nasdaq:amzn) plonge de plus de 5 % en préouverture de marché ce vendredi, après des prévisions décevantes pour la période des fêtes.
Plus tard durant la séance, les opérateurs de marché seront concentrés sur les résultats de Chevron (NYSE:CVX) et Exxon Mobil (NYSE:XOM).
MasterCard, Hershey and Xerox (NYSE:XRX) étaient parmi les entreprises devant publier leurs résultats avant l‘ouverture des marchés.
Le rendement des obligations souveraines progresse à son plus haut de 5 mois tandis que les investisseurs exigent de plus importants versement avec les prévisions d‘une hausse du taux d‘inflation et les spéculations d‘un resserrement de la politique monétaire d‘ici la fin de l‘année.
Les rendements obligataires de référence américains et européens sur dix ans progressent à leur niveau le plus haut depuis mai ce vendredi, tandis que les rendements obligataires de référence britannique sont sur le bon chemin pour atteindre leur plus importante croissance mensuelle depuis janvier 2009, la plus conséquente en plus de 20 ans.
La trésorerie américaine pourrait bénéficier d‘un coup de pouce si le PIB bat le consensus, solidifiant la possibilité d‘une hausse des taux en décembre.
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