Zone euro : La Banque de France a relevé vendredi ses prévisions de croissance pour la France à 1,4% en 2017, puis 1,6% en 2018 et 2019, en raison principalement de 'l'embellie de l'environnement international'.
La Banque de France a relevé ses prévisions de croissance pour la France de 2017 à 2019, en raison principalement de 'l'embellie de l'environnement international', qui devrait stimuler la demande extérieure et favoriser un rebond des exportations.
Dans ses prévisions macroéconomiques semestrielles, publiées vendredi, la banque centrale française indique anticiper une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,4% en 2017, avant une légère accélération à 1,6% en 2018 et en 2019.
C'est plus que ce qu'elle prévoyait jusqu'alors, à savoir 1,3% pour cette année, 1,4% pour 2018 et 1,5% pour 2019.
Au vu des derniers indicateurs disponibles, le chiffre pour 2017 pourrait même être 'un peu plus' élevé que 1,4%, souligne l'institution monétaire.
'La croissance française est en amélioration', a souligné le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, interrogé sur Radio Classique.
France : En avril 2017, la production se replie dans l'industrie manufacturière (?1,2% après 2,8% en mars), ainsi que, dans une moindre mesure, dans l'ensemble de l'industrie (?0,5% après 2,2%).
En France en avril 2017, la production se replie dans l'industrie manufacturière (-1,2% après 2,8% en mars), ainsi que dans l'ensemble de l'industrie (-0,5% après 2,2%), selon les données CVS-CJO de l'Insee.
En particulier, la production se contracte fortement dans les matériels de transport (-6,2% après 5,4%) et fléchit dans les biens d'équipement (-1,6% après 4,9%), alors qu'elle rebondit fortement dans la cokéfaction et raffinage ( 9,2% après -3%).
Au cours des trois derniers mois, la production est quasi stable dans l'industrie manufacturière (-0,1%) et décroît dans l'ensemble de l'industrie (-0,7%) par rapport à la période de trois mois précédente.
Depuis 2002, les exportations de biens et de services sont inférieures aux importations françaises.
Si la chute des cours du pétrole a permis de stabiliser la situation, le déficit reste structurel.
Royaume Uni : Le déficit commercial britannique s'est établi à 2,1 milliards de livres sterling au mois d'avril, se résorbant ainsi de 1,8 milliard par rapport au mois précédent, d'après l'Office national des statistiques.
Sur l'ensemble des trois mois de février à avril, le déficit commercial est ressorti à 8,6 milliards de livres, soit une aggravation de 1,7 milliard en rythme séquentiel, principalement à cause d'une hausse des importations en mars.
Par ailleurs, la production industrielle du Royaume Uni a augmenté de 0,2% en avril, sous l'effet essentiellement d'un rebond de 2,9% dans l'énergie.
Sur les trois mois, elle s'est réduite de 1,2% en rythme séquentiel.
Grèce : Le Fonds monétaire international assure pouvoir éviter une nouvelle crise en Grèce avec un compromis de circonstance acceptable par les Allemands.
Allemagne : L'Allemagne a généré un excédent commercial de 19,8 milliards d'euros en avril, à comparer à 19,9 milliards le mois précédent, selon des données corrigées de variations saisonnières et calendaires de l'office fédéral de statistiques.
Cette quasi-stabilité d'un mois sur l'autre reflète une augmentation de 1,2% des importations, alors que les exportations se sont accrues dans le même temps de 0,9%.
En données brutes, l'Allemagne a vu son excédent commercial passer de 25,3 milliards en mars à 18,1 milliards en avril, et son excédent courant passer de 31,1 à 15,1 milliards.
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