Confirmation de la contraction du PIB de l'Allemagne au deuxième trimestre
L'économie allemande s'est contractée de 0,1 pour cent par rapport au deuxième trimestre de 2019, corrigé des variations saisonnières, non révisé par rapport aux estimations préliminaires et après une croissance de 0,4 pour cent au cours de la période précédente, les données finales ont montré.La demande extérieure nette a contribué négativement au PIB, les exportations ayant chuté plus vite que les importations, tandis que les investissements dans la construction ont nettement diminué.
En glissement annuel, l'économie a progressé de 0,4 % en données corrigées des effets de calendrier au cours du trimestre de juin, après une croissance de 0,9 % au cours du trimestre précédent.
Sur une base non ajustée, l'économie a stagné, après une progression de 0,8 % au premier trimestre.
Allemagne : La baisse des exportations s'est traduite par une contraction de l'économie allemande dans son ensemble au deuxième trimestre, montrent les statistiques détaillées publiées mardi, qui soulignent la principale faiblesse de la première économie d'Europe dans une période dominée par les tensions commerciales et la dégradation de la demande extérieure.
Les perspectives sont incertaines, les derniers indicateurs du climat des affaires présageant d'une poursuite des difficultés; la majorité des économistes tablent d'ailleurs sur une nouvelle contraction du PIB au troisième trimestre, ce qui ferait entrer le pays en récession technique.
Le sentiment des entreprises françaises surpasse les attentes
L'indicateur du climat industriel français est passé de 101 le mois précédent à 102 en août 2019 et légèrement supérieur aux prévisions du marché de 101.
Les industriels étaient plus optimistes quant aux perspectives globales de production pour l'ensemble du secteur (2 sur 0 en juillet) et quant à leurs attentes personnelles de production (8 sur 7).
En outre, le solde de leurs carnets de commandes mondiaux s'est amélioré après avoir atteint son plus bas niveau en quatre ans (-14 contre -16) et le solde des opinions sur les carnets d'exportation a augmenté pour le deuxième mois consécutif (-14 contre -16).
Entre-temps, le solde de l'activité passée du secteur a perdu 3 points (5 sur 8).
En ce qui concerne l'emploi, le solde des opinions sur l'évolution passée est resté stable (0 contre 1) et celui des effectifs prévus a légèrement progressé (-1 contre -2).
Le moral des consommateurs français se maintient à son plus haut niveau depuis un an et demi
L'indicateur de confiance des consommateurs français s'est établi à 102 en août 2019, inchangé par rapport au mois précédent et conforme aux attentes du marché.
Il est demeuré à son plus haut niveau depuis janvier dernier, l'opinion des ménages concernant leur situation financière future étant stable (à -5) et les intentions d'achats importants demeurant inchangées (à -8).
En outre, la capacité d'économie attendue est restée pratiquement stable (0 de -1).
En outre, les inquiétudes concernant le chômage ont diminué (9 sur 13) et la part des ménages considérant que le niveau de vie futur en France s'améliorera au cours des douze prochains mois (-22 sur -23).
Entre-temps, la part des ménages considérant que les prix seront à la hausse au cours des douze prochains mois a augmenté (-21 contre -23).
Belgique : Hausse du taux d'emploi
Zone euro : Le taux d'emploi structurel au sein des PME belges comptant jusqu'à 100 travailleurs a augmenté de 0,33% lors du deuxième trimestre de 2019, contre 0,17% à la même période l'année dernière, indique mardi le prestataire de services de ressources humaines SD Worx.
En combinaison à la hausse déjà enregistrée lors du premier trimestre, l'emploi au sein des PME belges a progressé de plus de 20,000 postes.
La croissance a surtout concerné les PME comptant jusqu'à 50 travailleurs, constate SD Worx.
'Au niveau de l'emploi belge, l'année a démarré en force pour nos PME et cette tendance se poursuit', analyse Vassilios Skarlidis, directeur régional PME chez SD Worx.
Les bénéfices industriels de la Chine chutent de 1,7 % par rapport à janvier-juillet
Les bénéfices réalisés par les plus grandes entreprises industrielles chinoises ont chuté de 1,7 % en glissement annuel pour s'établir à 3,50 billions de yuans au cours des sept premiers mois de 2019, après une baisse de 2,4 % en janvier-juin.
Les bénéfices des entreprises industrielles publiques ont diminué de 8,1 %, tandis que ceux des entreprises privées ont augmenté de 7 %.
Parmi les 41 industries interrogées, 12 secteurs ont vu leurs bénéfices diminuer d'une année sur l'autre, notamment l'automobile (-23,2%), la transformation du pétrole (-50,6%), la fusion et le laminage des métaux ferreux (-25,1%) et les matières premières chimiques (-11,6%).
En outre, les bénéfices des fabricants de matériel de télécommunications et d'équipement électronique, qui sont plus vulnérables aux droits de douane américains que les autres produits, ont diminué de 6,3 %.
En juillet seulement, les bénéfices industriels ont progressé de 2,6 % pour atteindre 512,67 milliards de yuans, après avoir reculé de 3,1 % le mois précédent, en raison principalement d'effets de base et d'une hausse des rendements des machines électriques, des véhicules, des produits chimiques et du pétrole transformé.
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