La recrudescence des tensions et de l’incertitude sur l'économie mondiale devrait entraîner une compression de la croissance à travers le monde au cours des cinq prochaines années et rebattre quelques cartes.
Au niveau mondial, la croissance n’a pas dépassé les 3% en 2019, un plus bas depuis la crise économique de 2008.
Dans ce contexte, cette fragilité de la croissance devrait impacter 90% des économies mondiale, si l’on en croit les prévisions du fonds monétaire international (fmi) dans un article publié par l'agence bloomberg.
Toujours selon le FMI, la croissance chinoise devrait conserver son ralentissement pendant les cinq prochaines années.
De surcroît, la contribution du géant asiatique à la croissance mondiale devrait baisser, passant de 32,7% entre la période de 2018 à 2019 à environ 28% en 2024.
Toutefois, les USA continueront à assurer une part significative de la croissance mondiale avec environ 9% en 2024 contre presque 14% aujourd’hui, mais moins que l’inde, qui en deviendra le deuxième acteur.
En effet, selon l'étude du FMI, la part de l’économie indienne devrait atteindre entre 15% et 16% de la croissance mondiale dans cinq ans.
Nous trouvons ensuite en quatrième position, l’indonésie, dont la croissance de l’économie devrait baisser à 3,7% de la part mondiale en 2024, alors qu'en 2019 le pays représentait 3,9% du total mondial.
En ce qui concerne la russie, sa participation à l'évolution de la croissance mondiale devrait se maintenir à 2%, en lieu et place du japon qui devrait basculer à la 9e place.
A l'inverse, le brésil devrait, lui, effectuer le chemin contraire et basculer de la 11e à 6e place mondiale dans les cinq ans, alors que l’économie allemande devrait se maintenir à la 7e place.
Selon le fmi, de nouveaux pays devraient arriver dans le top 20 des moteurs de la croissance mondiale en 2024, parmi eux il ya l’arabie saoudite, la turquie, le pakistan et le Mexique.
Cependant, l’Espagne, le canada, le vietnam et la pologne ldevraient sortir de ce classement.
Royaume-Uni : L’effet brexit sur la croissance mondiale selon le FMI
D'après l'étude du fonds monétaire international, le Royaume-Uni verra son importance diminuer avec la perspective d'un accord rapide entre Londres et Bruxelles (Brexit).
En effet, d'après cette analyse, le Brexit devrait entrainer l'économie du Royaume-Uni de la neuvième place en pourcentage de la croissance mondiale en 2019 à la 13eme place.
Ce qu'il faut savoir sur le Brexit
Depuis que le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne le 31 janvier, après 47 ans de cohabitation, les deux parties ont engagé des discussions pour définir le cadre de leur nouvelle relation et nouer un accord de libre-échange à l'issue de la période de transition, qui se termine le 31 décembre.
En effet, faute d'accord trouvé avant le 31 décembre, le Royaume-Uni et l'Europe se quitteraient en appliquant dans leurs échanges commerciaux les règles de l'Organisation mondiale du commerce et leurs droits de douane élevés dès le 1er janvier.
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