Japon : La croissance s'est accélérée au premier trimestre au Japon, qui se relève doucement d'une récession, mais la consommation des ménages reste atone, un défi pour le gouvernement et la Banque du Japon (BoJ) aux prises avec une déflation tenace.

Le produit intérieur brut (PIB) a progressé entre janvier et mars de 0,6% d'un trimestre sur l'autre, après une expansion de 0,3% dans les trois derniers mois de 2014, a annoncé mercredi le gouvernement.
Ce chiffre, supérieur aux attentes des économistes, a agréablement surpris les investisseurs à la bourse de Tokyo, où l'indice nikkei gagnait 0,72% à mi-séance.
La bonne surprise est venue des entreprises, dont les investissements non-résidentiels ont basculé dans le vert ( 0,4%).
Elles ont en outre augmenté leurs stocks, contribuant positivement au PIB.
Le PIB japonais a progressé de 0,6% au premier trimestre 2015 par rapport au dernier de 2014, d'après l'estimation préliminaire du gouvernement, une progression plus forte que celle qui était anticipée en moyenne par les économistes ( 0,4%).
'La demande intérieure privée a représenté la plus importante contribution ( 0,8 point), alors que celle de la demande publique s'est révélée légèrement négative et que les exportations nettes ont retiré 0,2 point à la croissance', précise Natixis.
Au sein de la demande intérieure privée, la consommation privée a augmenté de 0,4% par rapport au trimestre précédent, de même que l'investissement non résidentiel, tandis que l'investissement résidentiel a grimpé de 1,8%.
'Grâce à une plus forte consommation soutenue par les mesures de relance budgétaires et à la demande extérieure, l'économie japonaise est susceptible de se redresser vers 1,2% en 2015, après -0,1% l'année précédente', estime Natixis.
L'économie du Japon a connu au premier trimestre 2015 sa croissance la plus forte depuis un an en raison d'une augmentation modérée de la consommation comme des dépenses d'investissement.
Grèce : A la croisée des chemins, l'Union européenne doit faire face à plusieurs défis de taille si elle veut rester solide.
La Grèce ne versera pas au Fonds monétaire international (FMI) un remboursement prévu le 5 juin si aucun accord n'est conclu d'ici là avec ses créanciers, a déclaré mercredi le porte-parole de Syriza, le parti au pouvoir, au Parlement.
Canada : Montreal: La chute des prix du pétrole et la baisse des investissements dans le secteur pétrolier vont entraîner la suppression de 185,000 emplois au Canada cette année, selon une étude publiée mardi.
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