Sur le Vieux Continent, l’activité du secteur privé a poursuivi son mouvement de stabilisation, l’indice PMI IHS-Markit composite (synthèse entre l’industrie et les services) remontant de 31,9 points en mai à 48,5 en juin.
Le retour de la France en zone d’expansion se confirme avec un indice à 51,7 points, son premier passage au-dessus du seuil critique des 50 depuis février.
En Allemagne, l'activité du secteur privé se réduit à un rythme plus lent.
En Chine, l’activité du secteur des services a poursuivi son expansion en juin, l’indice PMI des directeurs d’achats établi par Caixin s’appréciant de 5,2 points à 58,4, sa plus forte progression depuis avril 2010.
l’indice CSI 300 des principales capitalisations des bourses de Shanghai et Shenzhen s’est d’ailleurs adjugé 1,9% ce vendredi pour terminer sur un plus haut de cinq ans.
L'indice PMI des services de la zone euro révisé à la hausse
L'indice IHS Markit Eurozone Services PMI a été révisé à la hausse à 48,5 en juin 2020 à partir d'une estimation préliminaire de 47,3 et par rapport à 31,9 en mai.
La dernière lecture indique une contraction plus faible dans le secteur des services, dans un contexte d'assouplissement des restrictions de confinement des coronavirus dans la région.
Le taux de perte d'emplois a ralenti et le nombre de travaux en cours a continué à baisser, bien qu'à un rythme plus lent.
Dans le même temps, les nouvelles entreprises ont suivi une tendance similaire à celle de l'activité, la demande ayant du mal à se développer de manière significative malgré la réouverture des entreprises.
Sur le front des prix, les dépenses d'exploitation ont augmenté pour la première fois depuis février.
L'activité du secteur privé allemand se réduit à un rythme plus lent
L'indice IHS Makit Germany Composite PMI a été révisé à la hausse, passant de 45,8 en juin 2020, selon les estimations préliminaires, à 47, contre 32,3 en mai.
L'industrie manufacturière (45,2 contre 36,6) et les services (47,3 contre 32,6) se sont améliorés, bien qu'ils aient encore signalé de fortes contractions dues au coronavirus et à l'assouplissement des mesures de verrouillage qui en a résulté.
Les niveaux d'activité actuels ont été affectés par un manque persistant de demande et, en particulier, par un effondrement durable des nouvelles activités d'exportation.
Entre-temps, la confiance des entreprises dans l'activité future s'est fortement redressée, les deux secteurs surveillés enregistrant une hausse record du sentiment.
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