Macro economie : espagne, croissance proche de 3% et un déficit à l`équilibre en 2018.

Japon : Japon, le taux de chômage baisse de 0,1 point en mars, à 3,4%.Le taux de chômage au Japon a reculé de 0,1 point en mars pour le deuxième mois de suite, à 3,4% de la population active, grâce à un nouveau repli conjugué de la proportion d'hommes et de femmes à la recherche d'un emploi, selon les statistiques publiées vendredi par le ministère des Affaires intérieures.

Le ratio de chômage masculin est descendu à 3,6% (-0,1 point) et celui des femmes a décliné parallèlement à 3,1%, a précisé le gouvernement selon qui, le mois dernier, étaient recensés quelque 2,28 millions de chômeurs (2,21 millions en données corrigées des variations saisonnières), pour une population au travail de plus de 63 millions d'individus.

Ce taux de chômage, dit 'intégral', ne tient compte que des individus n'ayant pas du tout travaillé dans le mois considéré.

Il évolue ces derniers temps à ses plus bas niveaux en 17 ans, avec des changements mensuels de 0,1 à 0,2 point, rarement plus, et en dents de scie.

Il était déjà tombé à 3,4% en décembre dernier, avant de remonter à 3,6% en janvier puis de se contracter à nouveau.

Les ventes de véhicules neufs de gabarits traditionnels au Japon ont remonté de 5% en avril, un an après la hausse de 3 points de la taxe sur la consommation qui a malmené le marché, mais celles des mini modèles ont dévissé de 22,5%, selon les chiffres publiés vendredi par les organisations de concessionnaires.

En avril, 198'371 véhicules de cylindrée supérieure à 660 cm3 ont été vendus dans l'archipel, contre 188'864 durant le même mois de 2014, a annoncé l'Association des revendeurs des automobiles et poids lourds.

Dans le détail, les ventes de voitures de tourisme (hors mini) ont regagné 2,9% à 170'240 modèles, celles de camions et camionnettes ont grimpé de 19,6% à 27'193 unités et 938 bus ont été achetés ( 45,9%).

Ces types de véhicules n'avaient pas progressé depuis juillet 2014, et encore dans des proportions modestes ( 0,6%).

Toutefois, en avril, seulement 121'111 mini modèles (moins de 660 cm3) ont trouvé preneurs, contre 156'361 un an plus tôt.

La consommation des ménages a plongé de 10,6% en mars au Japon, subissant le contrecoup de la ruée dans les magasins un an plus tôt en perspective d'une hausse de TVA, a annoncé vendredi le ministère des Affaires intérieures.

Ces statistiques, légèrement meilleures que les attentes des économistes (-11,8%), marquent le 12e mois consécutif de baisse à la suite de ce changement fiscal qui a fortement ébranlé la troisième puissance économique mondiale.

En février, la chute avait été moins prononcée (-2,9%).

Le mois passé, les sommes déboursées par les foyers se sont établies en moyenne à 317'579 yens (2370 euros au taux de change actuel).

Les Japonais ont surtout mis un coup de frein sur les dépenses liées aux biens d'équipement pour la maison (-39,6%), au logement (-16%) et aux transports/télécommunications (-16,1%).

L'inflation s'est redressée en mars au Japon, pour la première fois depuis dix mois, mais la consommation des ménages a lourdement chuté, maintenant sous pression la banque centrale deux ans après le lancement.

L'inflation de base au Japon est légèrement repartie à la hausse en mars, les coûts liés au pétrole se stabilisant, mais les analystes s'attendent à une baisse des prix dans les mois qui viennent, ce qui laisse penser que la Banque du Japon (BoJ) va étendre ses mesures de soutien monétaire dans les mois à venir.

L'indice d'inflation de base, qui inclut les prix du pétrole mais exclut les prix des produits alimentaires frais, est en hausse de 2,2%, ce qui correspond à peu près au consensus des estimations d'économistes établi par Reuters, qui le donnait à 2,1%.

En excluant l'impact du relèvement de la TVA intervenu au printemps 2014, l'indice d'inflation de base augmente en mars de 0,2% d'une année sur l'autre, selon les données publiées par le gouvernement vendredi.

Par ailleurs, les dépenses des ménages au Japon ont augmenté de 2,4% en mars par rapport à février, selon des données publiées vendredi par le gouvernement japonais.

C'est sensiblement plus que le consensus des économistes, qui tablait sur une hausse de 0,5%.

L'industrie a été à la peine en avril au japon.

L'activité manufacturière s'est contractée en avril au Japon, pour la première fois depuis près d'un an, ce qui tendrait à montrer que l'économie nippone a du mal à passer à la vitesse supérieure en dépit des mesures de soutien inspirées par le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe.

L'indice des directeurs d'achats (PMI) Markit/JMMA est ressorti à 49,9 en avril en version définitive contre 49,7 en première estimation et 50,3 en mars.

Il est ainsi tombé au-dessous du seuil de 50, qui distingue la croissance de la contraction de l'activité économique, pour la première fois depuis mai 2014.

La composante des commandes nouvelles a fléchi à 48,8 contre 48,5 en estimation 'flash' et 49,4 en mars, tandis que celle de la production a reculé à 49,3 contre 49,7 en estimation flash, soit la première contraction en neuf mois.

Celle des nouvelles commandes à l'exportation se tasse à 50,3 contre 51,0 en première estimation et 52,0 en mars.

Etats-Unis : Usa, l'industrie manufacturière progresse de façon stable en avril (ism).

La croissance du secteur manufacturier a ralenti en avril aux Etats-Unis, selon une étude auprès des directeurs d'achat publiée vendredi par l'institut Markit.

L'indice PMI manufacturier de Markit s'est établi à 54,1 en avril en version définitive après 55,7 en mars.

La progression de l'activité dans l'industrie manufacturière est restée stable en avril, selon l'indice des directeurs d'achat publié vendredi par l'association professionnelle ISM.

Usa, les ventes de voitures repartent de l'avant en avril.

Les ventes de voitures sont reparties en hausse aux Etats-Unis en avril, après un petit coup de mou en mars, soutenues par l'appétit retrouvé des Américains pour les gros 4X4 et les pickups.

Premier groupe automobile du pays, General Motors (GM) a écoulé 269'056 automobiles, en hausse de 6% sur un an, selon un communiqué publié vendredi.

Cerise sur le gâteau, le constructeur dépasse les 265,174 unités espérées par les analystes, effaçant ainsi sa légère contreperformance du mois précédent (-2%).

Les ventes des pickups (camionnettes à plateau), de gros 4X4 de ville ou SUV aux marges confortables ont bondi de 13% sur un an, tandis que celles des crossover ont flambé de 25%.

Chine : Chine, la progression de l'activité manufacturière stable en avril.

L'activité manufacturière en Chine a progressé en avril pour le second mois consécutif, mais est ressortie stable par rapport au mois précédent, selon un indicateur publié vendredi par le gouvernement.

La croissance dans le secteur des services a ralenti en avril en Chine, à un rythme plus important qu'en mars, autre signe d'inquiétude quant au rythme général de l'économie.

La Chine a dévoilé des mesures visant à stimuler l'entreprenariat et la création d'emplois, ont indiqué les médias d'Etat vendredi, alors que les autorités veillent à ce que le ralentissement de la croissance économique ne nuise pas à l'emploi.

Selon des mesures publiées par le Conseil des Affaires d'Etat, le gouvernement devrait largement encourager l'innovation et l'entrepreneuriat pour donner un nouveau moteur à la croissance économique, a annoncé l'agence de presse Xinhua (Chine nouvelle).

L'annonce intervient alors que la croissance chinoise a continué de ralentir au premier trimestre, à 7% sur un an, en deçà des 7,3% du trimestre précédent et de la croissance de 7,4% enregistrée par le géant asiatique en 2014, sa plus faible performance depuis presque un quart de siècle.

Les dirigeants chinois essaient de gérer ce ralentissement afin de rendre la croissance économique plus durable et soutenue par la consommation des ménages, comme dans les autres principales économies.

Toutefois, ils sont sensibles à l'impact potentiel du ralentissement économique sur l'emploi, qui est considéré comme un élément clé de la stabilité sociale dans le pays, dont la population est la plus importante du monde.

Royaume Uni : L'industrie a fortement ralenti en avril en grande-bretagne.

La croissance de l'activité manufacturière a subi en avril en Grande-Bretagne son ralentissement le plus marqué en plus de deux ans, alimentant un peu plus les soucis entourant la situation économique à six jours des élections législatives.

David cameron sanctionné sur l'immigration malgré le quasi retour britannique au plein emploi.

Le Royaume-Uni enregistre de très bons chiffres au plan économique, ce qui n'empêche pas les Britanniques de se montrer très préoccupés par la question de l'immigration.

Preuve que la morosité économique ne suffit pas à expliquer ce phénomène de méfiance, présent partout en Europe.

France : Les trois quarts des français ne croient pas à une baisse du chômage d'ici 2017.

L'idée domine nettement chez les sympathisants de droite.

Espagne : Espagne, croissance proche de 3% et un déficit à l'équilibre en 2018.

Croissance de 3% du PIB et déficit proche de zéro en 2018: le gouvernement espagnol a présenté jeudi des prévisions économiques optimistes pour 2015-2018, affirmant que 'le changement de cycle' est 'déjà une réalité' même si le chômage reste très élevé.

Proclamant que les Espagnols avaient 'vaincu tous les pronostics' après la crise 'la plus profonde' de l'histoire moderne du pays, le ministre du Budget Cristobal Montoro et le ministre de l'Economie, Luis de Guindos, ont présenté à la presse les prévisions macroéconomiques approuvées en Conseil des ministres jeudi, qu'ils jugent 'prudentes'.

Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy table ainsi dans son programme de stabilité 2015-2018 qui sera envoyé à Bruxelles, sur une croissance de 3% du PIB en 2017 et 2018, après 2,9% en 2015 et 2016.

La quatrième économie de la zone euro a renoué avec la croissance en 2014 ( 1,4%) après cinq années de récession ou de croissance nulle.

Cristobal Montoro estime que le déficit public, qui avait plongé jusqu'à 11,1% en 2009, sera ramené proche de l'équilibre en 2018, à -0,3% du PIB.