La fin de l'année a été particulièrement difficile avec une activité qui recule sur le dernier trimestre, dans le contexte des grèves contre la réforme des retraites.
La croissance économique a finalement ralenti un peu plus qu'anticipé, à 1,2% en 2019 selon une première estimation publiée par l'Insee, avec un recul de l'activité sur le dernier trimestre, dans le contexte des grèves contre la réforme des retraites.
L'Insee anticipait une croissance de 1,3% sur l'année et de 0,3% au quatrième trimestre, mais sur les trois derniers mois de l'année le PIB s'est affiché en recul de 0,1%, pénalisé par la baisse de la production, notamment industrielle, le ralentissement de la consommation des ménages et de l'investissement des entreprises.
L'économie française se contracte de manière inattendue au quatrième trimestre
L'économie française s'est contractée de 0,1 % sur le trimestre au quatrième trimestre de 2019, ce qui est inattendu, car les marchés n'ont pas attendu une progression de 0,2 % et après une croissance de 0,3 % au troisième trimestre, selon des données préliminaires.
Il s'agit de la première contraction depuis le deuxième trimestre 2016, dans un contexte de contribution négative des variations de stocks, le commerce extérieur net étant neutre, tandis que la consommation des ménages et l'investissement fixe ont augmenté à un rythme plus lent.
Au quatrième trimestre, la variation des stocks a soustrait 0,4 point, tandis que la demande intérieure hors variation des stocks a contribué à hauteur de 0,3 point.
La croissance de la consommation des ménages a ralenti (0,2% contre 0,4%), en raison des biens (0,4% contre 0,5% au T3), des services (0,2% contre 0,4%) et des services de transport (-2%).
De même, l'investissement fixe a beaucoup moins augmenté (0,3 % contre 1,3 %).
Dans le même temps, la croissance des dépenses publiques est restée inchangée (0,5 %).
Les exportations (-0,2 % contre -0,3 % au troisième trimestre) et les importations ont diminué (-0,2 % contre 0,6 %).
Sur l'ensemble de l'année 2019, l'économie a progressé de 1,2 %, soit un ralentissement par rapport à l'année précédente (1,7 %).
Les dépenses des ménages français diminuent plus que prévu
Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont diminué de 0,3 % par rapport au mois précédent en décembre 2019, après une hausse révisée à la hausse de 0,7 % le mois précédent et une baisse plus importante que prévue de 0,1 %.
La consommation d'énergie (-1,8 % contre 1,5 % en novembre) et les achats de produits alimentaires ont diminué (-0,5 %, au même rythme que le mois précédent).
Dans le même temps, les dépenses pour les produits manufacturés ont ralenti (0,6 % contre 1,2 %).
En glissement annuel, la consommation des ménages a augmenté de 2 %.
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