L'activité dans le secteur des services japonais s'est contractée en décembre à son rythme le plus élevé en trois ans, montrent les résultats publiés mardi de l'enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d'achats.
Le PMI des services japonais est à un plus bas de trois ans
L'indice PMI des services de la Jibun Bank Japan était à 49,4 en décembre 2019, comparé au chiffre préliminaire de 50,6 et après un chiffre final de 50,3 le mois précédent, signalant la deuxième contraction de la production du secteur des services au cours des trois derniers mois.
En outre, la baisse a été la plus forte depuis plus de trois ans.
Les affaires nouvelles provenant de clients internationaux se sont contractées pour la première fois depuis le mois de juin, tandis que la croissance des nouveaux travaux est restée modérée.
Entre-temps, malgré les signes d'un relâchement des pressions sur la capacité, les arriérés de travail ayant diminué le plus en plus d'un an et demi, les fournisseurs ont continué d'embaucher du personnel supplémentaire, le taux de création d'emplois étant le plus élevé en six mois.
Sur le front des prix, les coûts des intrants ont augmenté, en raison de la hausse des dépenses de carburant et de main-d'œuvre.
Toutefois, les charges de production ont été réduites, quoique de façon marginale, pour la première fois depuis juillet 2017.
En ce qui concerne l'avenir, le sentiment était positif, malgré le degré d'optimisme qui a diminué par rapport au sommet de cinq mois atteint en novembre.
Le secteur privé japonais se contracte le plus en plus de 5 ans et demi
Le PMI composite de la Jibun Bank Japan était à 48,6 en décembre 2019, comparé aux données préliminaires de 49,8 et après un PMI final de 49,8 en novembre.
Il s'agit de la plus forte contraction de l'activité du secteur privé depuis plus de 5 ans et demi.
En outre, les dernières données mettent fin à la troisième baisse mensuelle consécutive et à la pire performance trimestrielle depuis le deuxième trimestre 2016.
La production manufacturière a continué de se contracter (PMI à 48,4 contre 48,8 en novembre) tandis que les services se sont à nouveau contractés (PMI à 49,4 contre 50,3).
Les nouvelles commandes ont stagné, la baisse de la demande de produits manufacturés ayant compensé les nouvelles commandes dans le secteur des services.
Pendant ce temps, l'emploi a augmenté, tandis que les arriérés de travail ont diminué le plus depuis juillet 2016.
En ce qui concerne l'inflation, les charges de production ont diminué pour la première fois en trois ans, malgré la hausse du coût des intrants.
Enfin, la confiance est restée optimiste.
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