Zone euro : L'indice des prix à la consommation (IPC) a diminué de 0,4% en 2016.Ce recul s'explique essentiellement par les baisses de prix enregistrées pour les produits pétroliers et les automobiles, explique jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Les prix des produits locaux ont baissé de 0,1% en moyenne et ceux des produits importés de 1,4%.
Le renchérissement annuel moyen avait atteint -1,1% en 2015 et 0,0% en 2014, précise le communiqué.
Pour le seul mois de décembre, l'IPC a perdu 0,1% par rapport au mois précédent.
Cette évolution est imputable aux prix plus bas enregistrés pour les voyages à forfait à l'étranger et dans le secteur de l'habillement.
Les prix à la production ont augmenté plus que prévu en novembre, qui représente ainsi leur troisième mois consécutif de hausse, montrent les données publiées jeudi par Eurostat, un nouveau bon point pour une banque centrale européenne (BCE), qui veut relancer l'inflation, après les données relatives aux prix à la consommation .
L'agence de statistique de l'Union européenne précise que les prix à la production ont augmenté de 0,3% d'un mois sur l'autre, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient une hausse limitée à 0,1%.
Cette progression a surtout été le fait du bond de 0,7% des prix pétroliers, qui a compensé l'effet de la quasi-stabilité du prix des biens de consommation.
Sur un an, les prix à l'entrée des usines ont augmenté de 0,1% en novembre alors que les économistes attendaient une baisse de 0,1%.
Eurostat a confirmé la hausse de 0,8% des prix à la production en octobre, ainsi que leur contraction annuelle de 0,4%.
Royaume Uni : L'économie britannique a gardé sa vigueur dans les derniers mois de 2016 mais les pressions inflationnistes ont augmenté à un rythme inédit en près de 20 ans, montre une enquête publiée jeudi.
L'économie britannique a bien terminé l'année 2016, enregistrant sa plus forte croissance depuis la mi-2015, malgré la vive hausse des coûts subie par certaines entreprises en raison de la chute de la livre provoquée par le vote du 23 juin des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne.
L'indice Markit/CIPS des directeurs d'achats (PMI) du seul secteur des services a connu une hausse surprise en décembre, s'établissant à 56,2, un pic de 17 mois, contre 55,2 en novembre et un consensus des économistes interrogés par Reuters de 54,7.
Si on prend également en compte le secteur manufacturier et celui de la construction, le PMI général du mois de décembre atteint 56,4, ce qui représente également un plus haut depuis juillet 2015, contre 55,1 en novembre.
Le produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne a vraisemblablement augmenté de 0,5% sur les trois derniers mois de 2016, ajoute Markit.
La bonne santé du secteur des services vient apporter une nouvelle preuve que l'économie britannique continue à faire mentir les anticipations d'un ralentissement induit par le Brexit', a déclaré Chris Williamson, économiste en chef chez Markit.
Les ventes de voitures neuves ont atteint en 2016 un niveau record en Grande-Bretagne, à 2,7 millions d'unités, malgré les craintes relatives à un tassement de la demande provoquées par le vote du 23 juin en faveur d'une sortie du pays de l'Union européenne, montrent les données préliminaires publiées jeudi.
Le précédent record datait de 2015 avec 2,63 millions de voitures vendues.
La fédération professionnelle SMMT (Society of Motor Manufacturers and traders) souligne cependant que les ventes se sont contractées de plus de 1% sur un an en décembre, ce qui ne s'était produit que deux fois en quelque cinq ans.
Ce repli est notamment lié à la première baisse en près d'un an de la demande pour les flottes de véhicules.
La consommation des ménages a été le principal moteur de la croissance économique en Grande-Bretagne depuis le vote en faveur du Brexit mais les ventes de voitures aux particuliers ont diminué tous les mois depuis avril.
Suisse : Les perspectives pour le commerce mondial et donc pour le négoce sont plutôt ternes en 2017.
Japon : Le secteur des services japonais a enregistré en décembre son rythme de croissance le plus élevé en 11 mois, selon une enquête publiée jeudi qui semble suggérer que l'activité économique du pays pourrait.
Belgique : Sans emploi depuis le 14 décembre dernier, les 200 travailleurs du plus gros hôtel bruxellois accusent le coup.
Le Sheraton Brussels Hotel est-il en bonne voie de trouver un repreneur -idéalement endéans les six mois qui suivent la déclaration de faillite - susceptible de sauvegarder l'outil et l'emploi ? Du côté des deux curateurs nommés fin de l'année dernière par le tribunal de commerce néerlandophone de Bruxelles, rien ne filtre.
Pour mémoire, le plus gros hôtel de la capitale, situé place Rogier, a fait aveu de faillite le mardi 13 décembre dernier.
Il a ainsi mis définitivement un terme à la procédure en réorganisation judiciaire dans laquelle il était engagé depuis la fin du mois de septembre.
En cause essentiellement : une impossibilité dans le chef du propriétaire de l'hôtel, le groupe suédois Nordström, et dans celui de la société d'exploitation, Starwood, à trouver un terrain d'entente sur la question de savoir qui doit prendre en charge les travaux de rénovation e t de désamiantage de cet hôtel vieillissant .
'Le Sheraton a été construit au début des années 70.
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