Les indicateurs économiques récents mettent en lumière des fluctuations significatives. Aux États-Unis, les demandes d'allocations de chômage ont légèrement augmenté, soulignant un ralentissement sur le marché de l'emploi malgré une diminution des demandes d'emploi.
Pendant ce temps, la zone euro a enregistré une légère contraction de son économie au troisième trimestre 2023, attribuée principalement à des variations des stocks.
Bien que certains signaux positifs émergent, notamment une hausse de la consommation des ménages, cette dynamique économique variable alimente l'analyse des perspectives futures.
Les demandes d'allocations chômage en hausse aux Etats-Unis
Au cours de la semaine se terminant le 2 décembre, le nombre d'Américains demandant des allocations de chômage a légèrement grimpé de 1 000 pour atteindre 220 000.
Bien qu'il soit légèrement en deçà des attentes du marché (222 000), ce chiffre représente le deuxième niveau le plus élevé depuis septembre.
Cette progression souligne la tendance actuelle de ralentissement sur le marché de l'emploi aux États-Unis, contrastant avec les niveaux plus restreints observés précédemment cette année, bien que l'emploi demeure solide sur le plan historique.
D'autre part, les demandes d'emploi actuelles ont diminué de 64 000, atteignant 1 861 000 au cours de la semaine précédente.
Cette baisse suggère une amélioration des opportunités pour les demandeurs d'emploi, signalant des conditions plus favorables pour trouver un travail.
Contraction confirmée du PIB de la zone euro au troisième trimestre
Au troisième trimestre 2023, l'économie de la zone euro a fléchi de 0,1%, marquant ainsi un revirement par rapport à la croissance révisée à la baisse de 0,1% enregistrée précédemment.
Cette baisse du PIB en volume, la première depuis fin 2022, découle principalement d'une contribution négative de 0,3 point de pourcentage due aux fluctuations des stocks.
Durant cette période, l'investissement fixe est resté stable (comparé à -0,1% au trimestre précédent) et la contribution de la demande extérieure nette au PIB a été neutre, les exportations diminuant de 1,1% tandis que les importations baissaient de 1,2%.
Cependant, des signaux positifs sont également apparus : la consommation des ménages a augmenté de 0,3%, mettant fin à une phase de trois ans de contraction ou de stagnation de la croissance.
De plus, les dépenses publiques ont également progressé de 0,3% (contre 0,2% au trimestre précédent).
Parmi les plus grandes économies de l'Union, l'Allemagne (-0,1%), la France (-0,1%), et les Pays-Bas (-0,2%) ont connu un repli, tandis que l'Espagne et l'Italie ont enregistré des progressions respectives de 0,3% et 0,1%.
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