En Allemagne, l'indice Ifo du climat des affaires a lui aussi dépassé légèrement le consensus, à 96,3.
Si la menace d'un durcissement du conflit entre Washington et Pékin est écartée, les tensions commerciales sont loin d'avoir disparu, d'autant que Robert Lighthizer, le représentant au Commerce américain, n'a pas exclu mardi un relèvement des droits de douane sur les produits européens.
D'autres facteurs potentiels de perturbation pour les marchés restent en outre présents, comme la procédure de mise en accusation de Donald Trump, qui doit être soumise au vote de la Chambre des représentants dans la journée, ou le Brexit après le durcissement de la position de Boris Johnson sur la période de transition.
"La manœuvre de Johnson visant à annuler la possibilité d'une extension se traduit avant tout par une augmentation de la probabilité d'un Brexit sans accord", note ainsi Rodrigo Catril, stratège devises de NAB.
Grande-Bretagne, blair torpille corbyn et son socialisme quasi-révolutionnaire
Après la défaite électorale historique du Labour, l'ancien Premier ministre travailliste Tony Blair a étrillé mercredi le 'socialisme quasi-révolutionnaire' de son chef Jeremy Corbyn au moment où s'amorce la course à sa succession.
Les travaillistes n'ont décroché que 203 sièges à la Chambre des communes, contre 262 auparavant, aux élections du 12 décembre, déclenchées pour sortir de l'impasse du Brexit après plus de trois ans de crise politique.
Il faut remonter à 1935 pour retrouver une telle défaite.
Le taux d'inflation de la zone euro se confirme à 1%
Le taux d'inflation de la zone euro s'est confirmé à 1,0 % en novembre 2019, soit un niveau supérieur au creux de 0,7 % enregistré en octobre, près de trois ans auparavant.
Les prix ont augmenté à un rythme plus rapide pour les services, les biens industriels non énergétiques et les produits alimentaires, l'alcool et le tabac.
Parmi les plus grandes économies de la zone euro, les taux annuels les plus élevés ont été enregistrés en France (1,2 %) et en Allemagne (1,2 %), suivis par l'Espagne (0,5 %) et l'Italie (0,2 %).
L'inflation de base annuelle, qui exclut les prix volatils de l'énergie, de l'alimentation, de l'alcool et du tabac et à laquelle la BCE se réfère dans ses décisions de politique monétaire, a également été confirmée à 1,3 %.
Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont baissé de 0,3 %, après une hausse de 0,1 % en octobre et conformément au consensus du marché.
0 Commentaire