Bourse : Le CAC40 termine en hausse malgré le repli de Thales et de mauvais PMI
Vendredi 22 novembre 2024 18:39
Selon la première estimation du département du Commerce publiée jeudi, la croissance de l'économie américaine a ralenti plus que prévu au premier trimestre 2023, malgré une hausse des dépenses de consommation, et devrait continuer à se modérer à mesure que les effets de la remontée des taux d'intérêt se répercutent.
En rythme annualisé, le produit intérieur brut a augmenté de 1,1% au cours des trois premiers mois de l'année, contre une progression de 2,6% au quatrième trimestre.
La croissance du PIB américain au premier trimestre est inférieure aux prévisions
Selon une estimation préliminaire, l'économie américaine a enregistré une croissance annualisée de 1,1 % au premier trimestre 2023, ce qui marque un ralentissement par rapport à l'expansion de 2,6 % enregistrée au trimestre précédent et est inférieur aux attentes du marché qui prévoyait une croissance de 2 %.
Cette performance représente le rythme d'expansion le plus faible depuis le deuxième trimestre 2022, en raison du ralentissement de la croissance des investissements des entreprises, de la diminution des stocks et de l'impact négatif de la hausse des taux d'intérêt sur le marché immobilier.
L'investissement fixe résidentiel a connu une contraction pour la huitième fois consécutive, avec une baisse de 4,2 %, comparé à une chute de 25,1 % au quatrième trimestre.
En outre, l'investissement dans les stocks privés a eu un impact négatif sur le PIB, en soustrayant 2,3 points de pourcentage, contre une contribution positive de 1,47 point de pourcentage au quatrième trimestre.
Alors que la croissance de l'investissement fixe non résidentiel a considérablement ralenti, passant de 4,0 % à 0,7 %, la croissance des dépenses de consommation a quant à elle accéléré pour atteindre 3,7 %, contre 1,0 % au quatrième trimestre.
Malgré une inflation obstinément élevée, cette croissance est encourageante.
Les dépenses publiques ont également augmenté à un rythme plus rapide de 4,7 %, comparé à 3,8 % auparavant.
La demande extérieure nette a également eu un effet positif sur le PIB, avec une augmentation des exportations supérieure à celle des importations.
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