Dans le domaine des indicateurs macroéconomiques, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis se sont établies à 221 000 la semaine dernière, soit moins que prévu (235 000) et en baisse par rapport aux 228 000 de la semaine précédente.
Par ailleurs, les commandes de biens durables aux États-Unis ont connu une solide augmentation de 4,7% en juin, dépassant largement les attentes des économistes qui tablaient sur une hausse de seulement 1% après une progression de 2% en mai.
En excluant les secteurs de la défense et de l`aéronautique, les commandes de biens durables ont également progressé de 0,2% en avril, faisant suite à une hausse de 0,5% le mois précédent, alors qu`une baisse de 0,1% était attendue.
Concernant le produit intérieur brut (PIB) américain, une nouvelle estimation indique une croissance de 2,4% au premier trimestre, surpassant ainsi les prévisions qui tablaient sur une croissance de 1,8%.
Au trimestre précédent, le PIB avait augmenté de 2,0%.
D`autres données économiques importantes sont également attendues aujourd`hui.
Les promesses de ventes immobilières aux États-Unis pour le mois de juin seront annoncées à 16h00, tandis que l`évolution hebdomadaire des stocks de gaz sera publiée à 16h30.
Ces indicateurs pourraient avoir un impact significatif sur les marchés financiers et attirer l`attention des investisseurs.
Le PIB américain croît à un rythme soutenu
Au cours du deuxième trimestre de l`année 2023, l`économie américaine a connu une croissance annuelle de 2,4 %.
Cette performance dépasse celle de la période précédente, qui était de 2 %, et surpasse également les attentes du marché fixées à 1,8 %, selon les estimations préliminaires.
L`investissement fixe non résidentiel a enregistré une forte accélération, principalement en raison d`une reprise marquée dans les secteurs des équipements et des produits de la propriété intellectuelle.
Parallèlement, les stocks privés ont contribué positivement à la croissance avec une contribution de 0,14 point de pourcentage.
D`un autre côté, bien que les dépenses de consommation aient ralenti de manière significative, elles ont tout de même dépassé les prévisions du marché.
Cette situation est attribuable à une diminution de l`inflation malgré un marché du travail toujours tendu.
Les dépenses de services sont restées élevées, tandis que la consommation de biens a marqué un net ralentissement.
De plus, les dépenses publiques ont augmenté à un rythme beaucoup plus lent, et le commerce net a eu un impact négatif sur la croissance en retranchant 0,12 point de pourcentage.
Cela s`explique par une baisse de 10,8 % des exportations et de 7,8 % des importations, bien que cette dernière baisse soit moins significative.
En outre, l`investissement résidentiel a continué de décliner.
En résumé, l`économie américaine a enregistré une performance solide au deuxième trimestre, tirée par l`investissement dans certains secteurs clés, malgré un ralentissement des dépenses de consommation et un commerce extérieur pesant sur la croissance.
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