Bourse : Le CAC40 termine en hausse malgré le repli de Thales et de mauvais PMI
Vendredi 22 novembre 2024 18:39
La production industrielle de la zone euro a enregistré un recul de 0,6% en glissement mensuel en mai 2024.
Bien que cette baisse soit moins prononcée que les 1% attendus par les marchés, elle fait suite à une stagnation observée le mois précédent.
Ce déclin reflète les défis actuels auxquels l'économie européenne est confrontée, avec des secteurs variés affichant des performances contrastées.
La production industrielle de la zone euro chute moins que prévu
En mai 2024, la production industrielle de la zone euro a connu une diminution de 0,6% par rapport au mois précédent.
Cette baisse, bien que moindre que les prévisions de 1%, indique des difficultés persistantes dans plusieurs segments de l'industrie.
La production a particulièrement chuté dans les secteurs des biens intermédiaires, des biens d'équipement et des biens de consommation durables.
Ces secteurs ont subi des pressions dues à divers facteurs économiques, notamment la demande fluctuante et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement.
En revanche, certains secteurs ont montré des signes de résilience.
La production d'énergie a rebondi, profitant possiblement d'une demande accrue ou de conditions favorables.
De plus, la production de biens de consommation non durables a continué d'augmenter, suggérant une demande stable pour ces produits essentiels.
Ces hausses compensatoires ont atténué la baisse globale de la production industrielle.
Sur une base annuelle, la production industrielle a reculé de 2,9% en mai 2024 par rapport à la même période l'année précédente.
Ce déclin s'ajoute à une baisse révisée à la hausse de 3,1% en avril.
Ces chiffres indiquent une tendance négative persistante, malgré des variations mensuelles.
Ce qu'il faut retenir
En somme, la production industrielle de la zone euro a montré des signes de faiblesse en mai 2024, avec une baisse de 0,6% par rapport au mois précédent et une diminution de 2,9% sur un an.
Les secteurs des biens intermédiaires, des biens d'équipement et des biens de consommation durables ont été les plus touchés, tandis que l'énergie et les biens de consommation non durables ont affiché des performances positives.
Cette situation met en lumière les défis économiques auxquels la zone euro doit faire face, nécessitant une attention soutenue pour stimuler la croissance industrielle et stabiliser l'économie.
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