Alors que les bourses de Milan et Madrid ont interdit les ventes à découvert sur des dizaines de titres à compter de ce vendredi après la dégringolade historique des places boursières mondiales jeudi, les autorités britannique et allemande y réfléchissent aussi.
La bourse de paris rebondissait nettement vendredi à la mi-journée ( 8,73%), au lendemain d'une débâcle historique, malgré les craintes de récession mondiale en raison de la pandémie de coronavirus.
Vers 13H45, l'indice CAC 40 prenait 352,8 points à 4,397,15 points dans un volume d'échanges élevé de 4,4 milliards d'euros.
Jeudi, l'indice a enregistré la chute la plus forte de son histoire, clôturant sur une baisse de 12,28% à 4,044,26 points.
La vente à découvert interdite en Italie et en Espage, bientôt en Allemagne et en France
L'Italie et l'Espagne ont interdit les ventes à découvert sur des dizaines de titres après la dégringolade historique des marchés actions européens jeudi, une décision que l'Autorité française des marchés financiers (AMF) n'a pas l'intention de prendre à ce stade.
Le régulateur espagnol a annoncé jeudi soir que l'interdiction s'appliquerait à 69 titres, recoupant toutes les actions liquides dont le cours a reculé jeudi de plus de 10% et toutes les actions non liquides dont le cours a chuté de plus de 20%.
À Francfort, la Deutsche Borse a indiqué réfléchir à la mise en place de telles mesures alors que le Dax 30 s'est également effondré hier (-12%).
Outre-Manche, l'instance de régulation du secteur financier britannique, la Financial Conduct Authority (FCA), interdit temporairement certains instruments et transactions de vente à découvert .
À Paris, un spécialiste juge "élevée" la "la probabilité qu'euronext suive" le mouvement.
Ailleurs dans le monde, la Corée du Sud n'a pas fait dans la demi-mesure en annonçant l'interdiction à partir de lundi des ventes à découvert d'actions cotées sur le Kospi, le Kosdaq et le Konex pendant six mois.
C'est-à-dire sur toutes les actions cotées.
La Financial Conduct Authority (FCA) instance de régulation du secteur financier britannique, interdit temporairement certains instruments, ainsi que la vente à découvert sur une liste de titres, principalement espagnols et italiens.
À noter qu'on retrouve également quelques grands noms de la cote parisienne dans la liste publiée par l'autorité britannique.
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