Les difficultés survenues localement ont terni les marchés boursiers européens jeudi, limitant les gains après que la Réserve fédérale ait annoncé une pause dans son cycle de hausse des taux d'intérêt.
Les marchés ont ouvert en hausse, mais se sont repliés après un rapport alarmant allemand sur les ventes au détail en Allemagne pour décembre, illustrant le ralentissement de la plus grande économie d'Europe à la fin de 2018.
Le chômage en Allemagne a diminué moins que prévu en janvierbien qu'il y ait eu une bonne surprise en Italie, où le taux de chômage a chuté pour un deuxième mois consécutif, à 10,3%.
Les valeurs pétrolières et gazières ont augmenté après que Royal Dutch Shell (LON: RDSa) ait annoncé des résultats du quatrième trimestre bien supérieurs aux prévisions et lancé la prochaine phase de son programme de rachat prévu.
Cela a également boosté le BP britannique (LON: BP) et le total SA (PA: TOTF) plus haut.
Le groupe de boissons diageo (LON: DGE), fabricant de Johnnie Walker et de Tanqueray, a également progressé de 4,3% après avoir annoncé un programme de rachat et une hausse des revenus plus importante que prévu, tirée par la forte croissance des ventes de gin et tequila.
Ailleurs, l'actualité était moins rose.
Nokia (HE: NOKIA) a chuté de plus de 5% après avoir prédit un premier semestre faible en 2019, même s'il s'attendait à un second semestre plus fort, alors que les commandes pour les réseaux 5G commencent à augmenter.
La société de paiement allemande Wirecard AG (DE: WDIG), qui a dépassé Deutsche Bank (DE: DBKGn) en termes de valeur de marché l'an dernier, n'a rebondi que de 1,5% après avoir chuté de 13% mercredi.
Le rapport du Financial Times a ravivé les inquiétudes concernant sa comptabilité.
Le géant de la consommation Unilever (LON: ULVR) a également chuté après que son nouveau PDG ait déclaré que son chiffre d'affaires et ses marges atteindraient cette année le bas de sa fourchette cible.
Et le détaillant H&M (ST: HMb) a perdu 1,4% après des chiffres montrant que l'entreprise peine toujours avec les achats en ligne.
Ses actions ont perdu plus de la moitié de leur valeur au cours des deux dernières années sous la pression de rivaux en ligne, dont Amazon (NASDAQ: AMZN).
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