Or - prévisions hebdomadaires du 11 au 15 février 2013

forexpros -Les options sur l‘or ont fini sur un léger couac, le net renforcement de la monnaie et des valeurs des Etats-Unis nuisant à  leur désirabilité.

Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l‘or à  échéance pour avril se sont échangés à  1 667,65 USD de l‘once à  la clôture des échanges, laissant échapper 0,2%.

Les prix n‘ont guère évolué, trébuchant de 0,1% hebdomadaires.

Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à  court terme à  1 653,35 USD, leur plancher du 28 janvier, et rencontrer de la résistance à  court terme à  1 685,65 USD, leur plafond du 5 février.

La journée de jeudi avait été le théà¢tre d‘un dérapage à  1 664,05 USD, leur creux hebdomadaire, l‘euro se retrouvant sur la sellette que Mario Draghi, président de la banque centrale européenne, ait déclaré que celle-ci en surveillerait de près les évolutions afin de savoir si sa politique monétaire devrait s‘y adapter.

L‘autorité monétaire régionale avait auparavant maintenu sans surprise son taux d‘intéràªt à  0,75%.

La monnaie unique a plongé le lendemain au plus bas des deux semaines contre son adversaire américain, dont l‘indice a conclu à  80,29, son plus haut niveau depuis le 10 janvier.

La force de la monnaie des Etats-Unis nuit généralement à  l‘or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant plus coà»teuses pour les détenteurs d‘autres devises, diminuant ainsi leur attrait en tant qu‘investissement alternatif.

Les signes de reprise de l‘économie mondiale ont aussi contribué à  cette tendance, suite notamment à  la publication de chiffres du commerce extérieur encourageants provenant des Etats-Unis et de la Chine.

Le département d‘état au commerce a ainsi signalé vendredi que le déficit de la balance commerciale américaine avait fondu depuis 48,6 milliards d‘USD jusqu‘à  38,5 milliards pour décembre, son niveau le plus faible en deux ans, alors qu‘une réduction à  46 milliards d‘USD était envisagée.

En Asie, l‘excédent de celui de la Chine s‘est moins réduit que redouté pour le premier mois de l‘année, les exportations bondissant de 25% et les importations de 28,8%.

Il est ainsi passé de 31,6 à  29,2 milliards d‘USD pour janvier, au lieu de sobrer aux 22 milliards redoutés.

Ces nouvelles enthousiasmantes ont du coup poussé les opérateurs à  se concentrer sur les actions et à  bouder le métal précieux et les obligations.

Ce dernier a plongé de 0,8% en 2013, tandis que l‘indice Dow Jones culminait à  14 000 points pour la preière fois depuis la mi-octobre 2007 la semaine passée et que le S&P 500 caracolait au plus haut depuis décembre de la màªme année.

Son attrait en tant que valeur refuge s‘est dissipé ces dernières semaines, en raison ce l‘apaisement des angoisses au sujet du futur de l‘économie mondiale.

Il fallait noter du côté technique qu‘une forte résistance se manifestait à  1 690 USD, certains analystes estimant qu‘au cas o๠cette barre ne serait pas dépassée, une retombée vers 1 650 USD serait à  redouter.

Le volume des ventes et le moral des consommateurs des Etats-Unis seront au centre des débats de la semaine prochaine, car tout signal positif outre-Atlantique ferait diminuer les chances que la planche à  billets y reprenne du service.

Il ne faudra pas non plus oublier les chiffres du produit intérieur brut de la zone euro, ni les conclusions de la prise de cap de la Banque du Japon prévues jeudi.

Les futures sur l‘argent pour mars n‘ont par ailleurs guère varié lors de la dernière journée de cotation, pour conclure à  31,41 USD de l‘once, se repliant de 1,3% hebdomadaires.

Celles sur le cuivre à  échéance identique ont quand à  elles bondi de 0,85% lors de l‘ultime session, pour s‘établir à  3,759 USD la livre, subissant malgré cela un coup de mou de 0,5% au cours de la semaine.

Le métal prisé du domaine secondaire repris des couleurs grà¢ce aux indications laissant entrvoir une accélération de la reprise en Chine.

Les autorités nationales ont ainsi révélé que les prix au détail y avaient comme prévu augmenté de 2% d‘une année sur l‘autre en janvier, soit nettement moins que les 2,5% de décembre.

Le pays garde sa première part mondiale des besoins de la planète en métal rouge, avec près de 40% l‘année dernière.

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