Investing.com -Les options sur le brut ont conclu sans grandes évolutions, n‘évitant pas un sixième recul d‘affilée, dans la crainte que les récentes mises à pied partielles des fonctionnaires américains aient nui à l‘expansion économique, et donc aux besoins pétroliers.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 93,84 USD le baril à la clôture des transactions, avec une avancée de 0,09%.
Elles avaient fini la veille à 93,76 USD, en retrait de 0,13%, après avoir touché le fond à 92,51 USD, leur valeur la plus faible depuis le 4 juin.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 92,51 USD, leur plancher du 14 novembre, et rencontrer de la résistance à 95,22 USD, leur pic du 12 novembre.
Ils auront ainsi laissé échapper 0,8% pour leur sixième déconvenue hebdomadaire consécutive, constituant ainsi leur plus longue traversée du désert depuis décembre 1998.
Les craintes concernant les perspectives économiques des Etats-Unis et donc de leur appétit avaient redoublé après qu‘il ait été signalé que l‘indice manufacturier de la région de New York établi par la Réserve Fédérale avait glissé depuis 1,52 vers -2,21 pour novembre, alors qu‘un sursaut à 5,0 était espéré.
Les observateurs utilisent souvent ces résultats pour prédire les évolutions de la demande.
Il était aussi à noter que la production industrielle du pays avait trébuché de 0,1% le mois passé, après avoir pourtant arraché 0,7% en septembre, constituant un déception d‘autant plus marquée d‘une frémissement de 0,2% semblait probable.
Le niveau élevé de ses inventaires était aussi parmi les sujets d‘inquiétude.
L‘Agence d‘Information sur l‘Energie des Etats-Unis avait souligné jeudi que les réserves d‘or noir nationales avaient accumulé 2,6 millions de barils la semaine passée, au lieu des 994,000 attendus.
Leur volume total a ainsi culminé à 388,1 millions de barils, leur niveau le plus élevé depuis juin.
Mais ces nuages demeuraient tempérés par l‘espoir de la poursuite des aides de leur banque centrale.
La nominée au poste de gouverneur de la banque centrale des Etats-Unis avait laissé entendre que cette dernière ne fermerait pas de sitôt ses robinets.
Janet Yellen avait en effet déclaré lors de son audience sénatoriale que ces apports de capitaux demeuraient "indispensables" pour renforcer la relance, leur durée se fondant sur les résultats, au lieu de tendre vers l‘éternité.
Elle répondait iansi aux questions du comité financier du sénat, s‘appràªtant à reprendre le flambeau de Ben Bernanke en février.
Le procès-verbal de la plus récente prise de cap du comité fédéral des marchés ouverts, dont la publication aura lieu mercredi, sera au centre des débats de la semaine, de màªme que les chiffres des ventes et de l‘inflation à la consommation outre-Atlantique.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour janvier ont pour leur part empoché 0,2% vendredi pour grimper à 108,50 USD du baril.
Leurs cours, établis à Londres, avaient connu la veille un pic à 108,95 USD, leur plus forte valeur depuis le premier du mois, en raison de l‘angoisse grandissante d‘une perturbation des flux provenant de Libye.
Ils ont du coup terminé la semaine avec une ascension de 3,11%, pour s‘établir à 14,66 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus important depuis mars.
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