Investing.com -Les options sur le brut ont conclu avec un pic de deux semaines, l‘escalade de la violence en Egypte ayant alimenté la peur d‘une interruption des flux provenant de la zone.
La région comprenant le Moyen-Orient et l‘Afrique du Nord représente 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2012.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 107,29 USD le baril à la clôture des transactions, avec une avancée de 0,1%.
Ils avaient auparavant culminé à 107,95 USD, leur valeur la plus élevée depuis le 18 juin.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 105,01 USD, leur plancher du 12 aoà»t, et rencontrer de la résistance à 108,74 USD, leur pic du 2 aoà»t.
Ils auront ainsi laissé empoché 1,1% hebdomadaires.
Les cours ont en effet bondi en raison des violences opposant les partisans du président déchu égyptien Mohamed Morsi et les forces de l‘ordre, alimentant l‘angoisse d‘une extension du conflit aux gros producteurs des alentours, et d‘une perturbation des livraisons empruntant le canal de Suez.
Le gouvernement égyptien avait déclaré mercredi l‘état d‘urgence pour un mois, dans le sillage de près de 600 décès et au moins 2,000 blessés sur fond de répression des émeutiers issus des Frères Musulmans.
Les tensions entre les autorités nationales et les partisans de l‘ex-président Mohammed Morsi sont exacerbées depuis les évènements de juillet, souvent qualifiés de coup d‘état militaire.
Mais cette avancée demeurait limitée par une série de résultats économiques peu encourageants de la part des Etats-Unis aient ravivé les inquiétudes concernant la force de leur économie.
L‘université du Michigan a en effet révélé que son baromètre du moral avait plongé de son pic de six ans à 85,1 jusqu‘à 80,0, alors qu‘un sursaut à 85,5 était espéré.
Il était aussi à noter que le nombre des lancements de chantiers avait moins augmenté qu‘anticipé le mois dernier, de màªme que celui des permis de construire délivrés.
Le pays garde sa première part dans la demande globale, avec près de 22%.
Le procès-verbal détaillé de la plus récente réunion de la banque centrale des Etats-Unis, qui sera publié mercredi, mais aussi leurs statistiques concernant les nouvelles inscriptions au chômage et le secteur immobilier seront au centre des prochains débats.
L‘attention était désormais rivée sur les prochains résultats, en quàªte d‘indices sur leurs orientations futures.
Toute amélioration renforcerait les chances d‘une diminution des apports de capitaux de leur autorité monétaire.
Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans l‘augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont pour leur part empoché 0,95% vendredi pour grimper à 110,62 USD du baril.
Elles avaient précédemment culminé à 110,70 USD, leur niveau le plus élevé depuis le 2 avril.
Leurs cours, établis à Londres, ont du coup terminé la semaine avec une consolidation de 2,15%, pour s‘établir à 3,33 USD de mieux que leurs homologues américaines.
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