forexpros -Les options sur le brut ont conclu la semaine avec une poussée de près de 2%, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait laissé entendre que celle-ci pourrait mettre en place de nouvelles mesures de stimulation pour renforcer l'économie américaine.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 96,44 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, gagnant 0,35% hebdomadaires.
Ils avaient culminé ce jour-là après que M.
Bernanke ait avoué envisager davantage d'injections de capitaux afin de donner un coup de pouce à la relance nationale.
Lors du symposium annuel de Jackson Hole, dans le Wyoming, il a en effet déclaré que la persistance d'un fort taux de chômage était source de "graves inquiétudes" et que la banque centrale du pays était pràªte à procéder aux accomodements supplémentaires nécessaires pour renflouer la croissance.
Il a minimisé les risques liés aux "assouplissements quantitatifs" et déclaré que le programme avait été efficace, fournissant une "aide significative" à la reprise, mais pouvant d'autre part faire remonter les cours en raffermissant l'expansion économique et en affaiblissant le billet vert.
Les propos en question ont déclenché une vague de ventes de l'étalon américain, renforà§ant du màªme coup l'attrait des matières premières libellées avec.
L'indice dollar, reflétant les performances de la monnaie américaine par rapport à un panier constitué de six de ses principales rivales, a glissé de 0,6% de son côté pour se situer à 81,2, son niveau le plus bas depuis le 15 mai.
Les contrats sur le pétrole, établis en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coà»teux pour les détenteurs d'autres devises.
Ils avaient toutefois cédé du terrain en début de semaine, plongeant jeudi jusqu'à 93,94 USD, leur valeur la plus faible des deux semaines écoulées, en raison des craintes au sujet de la croissance mondiale et du soulagement découlant de l'absence de dégà¢ts significatifs dà» à l'ouragan Isaac dans les installations pétrolières du Golfe du Mexique.
Des chiffres officiels avaient montré mercredi que l'économie américaine avait connu une expansion annualisée de 1,7% d'avril à juin après ajustement saisonnier, soit légèrement plus que les 1,5% estimés auparavant, mais toutefois inférieure aux 2 à 2,5% nécessaires pour maintenir l'emploi à flot.
Le pays garde encore sa première part dans la consommation de la planète, avec près de 22%.
Il a par ailleurs été révélé enfin de semaine que l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier de la Chine avait subi en aoà»t sa première contraction en neuf mois, passant ainsi de 50,1 à 49,2, les nouvelles commandes s'étant effondrées en raison d'un affaiblissement de la demande mondiale.
Cette déception est venue aggraver l'angoisse d'une perte de vitesse de la deuxième économie de la planète.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
Tous les yeux sont désormais tournés vers la réunion d'orientation de la banque centrale européenne du 6 septembre, dans l'attente de mesures destinées à stabiliser les marchés obligataires régionaux.
L'Italie a ainsi vu diminuer jeudi le coà»ts de ses emprunts lors d'une adjudication de bons du trésor à cinq et dix ans, reflétant ainsi l'optimisme concernant les progrès des dirigeants de la région dans la gestion du problème de son surendettement.
Il ne faudra pas non plus négliger vendredi le rapport mensuel des Etats-Unis sur leur masse salariale, permettant ainsi aux observateurs de juger de l'état d'un marché du travail en difficulté et du besoin d'apports de liquidités.
Les deux jours de réunion de la Fed les 12 et 13 septembre ne seront pas en reste, sur fond de rumeurs concernant la propension de celle-ci à procéder à des encouragements supplémentaires.
Le mois dernier a vu les cours rebondir de près de 9%, en raison de l'espoir grandissant de nouvelles mesures stimulatrices de la part des décideurs des Etats-Unis, d'Europe et de Chine afin de stimuler leurs économies respectives.
L'aggravation renouvelée des violences en Syrie et la résurgence de l'envenimement des relations entre l'Iran et l'Occident sont aussi allées dans le màªme sens.
La corbeille de New York ne sera par ailleurs pas active demain, en raison de la fàªte du travail.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre se sont établies à 114,88 USD du baril dans le màªme temps, ayant culminé le 23 aoà»t à 116,38 USD, leur valeur la plus élevée en trois mois et demi.
Elles ont ainsi gagné 1% hebdomadaires, se retrouvant à 18,44 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, se sont eux aussi trouvés tirés vers le haut ces dernières semaines, en raison de la peur d'une diminution des livraisons provenant de la Norvège, huitième exportateur mondial, et du renforcement des tensions au Moyen-Orient.
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