Investing.com -Les options sur le brut connu au cours de la dernière journée de cotisation, leur premier passage au-dessous des 95 USD depuis la fin juin, subissant le renforcement de la devise des Etats-Unis et les craintes liées à l‘augmentation de leurs réserves.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 1,84 USD le baril à la clôture des transactions, avec un recul de 1,84%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 94,36 USD, leur valeur la plus faible depuis le 26 juin.
Elles avaient fini la veille à 96,38 USD, en repli de 0,4%.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 93,71 USD, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à court terme à 97,00 USD, leur pic du 31 octobre.
Ils auront ainsi laissé échapper 3,31% pour leur septième déconvenue hebdomadaire en huit semaines.
Les résultats industriels américains supérieurs aux attentes ont en effet ranimé le spectre d‘une réduction prématurée des injections de leur banque centrale.
L‘institut de gestion des approvisionnements a en effet déclaré que son indice des directeurs des achats du secteur de Etats-Unis était passé des 56,2 de septembre à 56,4, son plus haut niveau depuis avril 2011.
La Réserve Fédérale a ainsi maintenu hier le volume de ses rachats d‘actifs mensuels à 85 milliards d‘USD, se montrant moins pessimiste que prévu au sujet de la conjoncture, entretenant le suspense au sujet d‘une éventuelle réduction anticipée des ses aides.
Ses représentants ont ajouté que l‘économie poursuivait son expansion "à un rythme modéré", et que les risques négatifs diminuaient, ranimant le spectre d‘une fermeture imminente de ses robinets.
l‘indice dollar, reflétant les performances de l‘étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a alors grimpé de 0,6% pour se situer à 80,80, son niveau le plus élevé depuis le 18 septembre.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coà»teux pour les détenteurs d‘autres devises et moins attractifs en tant qu‘investissement alternatif.
Les opérateurs demeuraient cependant inquiets du gonflement des stocks et de la diminution de l‘appétit du premier consommateur de la planète.
Les autorités des Etats-Unis avaient constaté hier que les premiers avaient dépassé les prédictions en accumulant 4,1 millions de barils la semaine passée, pour en totaliser 383,9 millions, leur volume le plus important depuis juin.
Les cours ont subi une tendance baissière ces dernières semaines, dans la crainte que les récentes mises à pied partielles des fonctionnaires aient nui à l‘expansion économique, et donc aux besoins pétroliers.
Les statistiques des Etats-Unis publiées en cours de semaine seront au centre des débats.
Leur rapport sur l‘emploi hors agriculture d‘octobre sera publié vendredi, au lendemain de la première estimation de leur produit intérieur brut du troisième trimestre.
L‘attention est en effet désormais rivée sur les prochains résultats, en quàªte d‘indices sur leurs orientations monétaires futures.
Leurs apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans l‘augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont pour leur part dégringolé de 2,69% vendredi pour sombrer à 105,91 USD du baril, leur pire cours de clôture depuis le 5 juillet.
Leurs cours, établis à Londres, ont du coup terminé la semaine avec un dérapage de 0,95%, pour s‘établir à 11,30 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Ils subissaient l‘annonce d‘une augmentation de la production de la Libye.
Celle-ci s‘est en effet hissée jeudi à 400,000 barils quotidiens, soit près de 100,000 de plus qu‘auparavant.
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