Les craintes d'une récession mondiale ont à nouveau mis les marchés boursiers européens sous pression jeudi, bien que des poches de force au cours de la saison des résultats du deuxième trimestre en cours aient empêché une nouvelle chute.
Vers 13h10, l'indice allemand Dax était en baisse de 1,2% et le FTSE 100 en baisse de 1,4%, alors que la livre sterling se rétablissait dans l'espoir qu'un Brexit sans accord pourrait être évité.
Les échanges ont été plus minces que d'habitude en raison de la fête de l'Assomption sur certains marchés.
Le brasseur danois Carlsberg (CSE: CARLa) a contribué à atténuer une partie du chagrin du continent.
Une campagne réussie axée sur les marques haut de gamme a entraîné une hausse de 6,5% des ventes au premier semestre et une augmentation de 1,6 point des marges d'exploitation.
C'était en dépit des baisses de volume sur son plus grand marché unique, la Russie.
Les actions ont progressé de 4,9%, atteignant un nouveau sommet sans précédent et sont maintenant en hausse de 44% en 2019, l'un des titres les plus performants de la région.
AP MoellerMaersk (CST: MAERSKa) a enregistré une autre bonne nouvelle en enregistrant une hausse de 2,6% après un ensemble de résultats relativement solides.
Toutefois, contrairement à Carlsberg (CSE: CARLa), les actions ne font que corriger, après une chute de près de 50% au cours des deux dernières années.
Les guerres commerciales ne sont généralement pas du goût des compagnies de navigation.
Au Royaume-Uni, la société de jeux GVC, propriétaire de Ladbrokes (LON: LCL) et de Corals, a annoncé un bénéfice plus élevé que prévu et augmenté son dividende après avoir absorbé l'impact de la réglementation plus stricte du Royaume-Uni.
La société a abaissé de 10% ses prévisions concernant les fermetures de magasins au Royaume-Uni après avoir déclaré que ses clients avaient trouvé d'autres moyens de jouer avec eux après que les législateurs aient réprimé l'utilisation des soi-disant terminaux de paris à taux fixes.
Comme pour Maersk, GVC a encore beaucoup à faire après avoir perdu la moitié de sa valeur (et son directeur général) au cours des 13 derniers mois.
Parmi les grands perdants, figurait jeudi le plus grand fabricant d'éoliennes du monde, Vestas Wind Systems (CSE: VWS), qui a abaissé ses prévisions après un trimestre plus faible que prévu.
Deutsche Bank (DE: DE:DBKGn), déjà affligée des autres contorsions du marché obligataire, a cédé 3%, alors qu'elle cherchait un nouveau président du conseil de supervision pour remplacer Paul Achleitner.
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