Zone euro, france, chine, allemagne un pmi révisé à la baisse atteint son plus bas niveau sur 6 ans

La croissance de l'activité du secteur privé dans la zone euro se confirme à son plus bas niveau sur trois mois

La dernière lecture indiquait la plus faible expansion du secteur privé en trois mois, la croissance de l'activité des services s'étant ralentie (PMI à 53,2 contre 53,6 en juin) tandis que les fabricants ont enregistré leur plus forte baisse de production depuis avril 2013 (PMI à 46,5 contre 47,6).

La croissance de l'emploi, de l'activité et de la création d'emplois a été la plus faible depuis avril 2016.

Sur le front des prix, les charges d'exploitation globales ont augmenté au rythme le plus faible depuis septembre 2016 et les redevances à la production n'ont augmenté que modestement et au plus faible taux en 32 mois.

Enfin, la confiance à l'égard de l'avenir était à son plus bas niveau depuis un peu moins de cinq ans.

Le PMI composite allemand révisé à la baisse à son plus bas niveau sur 6 ans

Le PMI composite IHS Markit Allemagne a été révisé à la baisse à 50,9 en juillet 2019 par rapport à une estimation préliminaire de 51,4 et en dessous de 52,6 en juin.

La dernière lecture indiquait le rythme d'expansion le plus faible dans le secteur privé depuis juin 2013, l'industrie manufacturière ayant affiché la plus forte contraction depuis la mi-2012 (PMI à 43,2 contre 45 en juin) et la croissance des activités du secteur des services étant la plus faible depuis six mois (PMI à 54,5 contre 55,8).

Le nombre total de nouvelles affaires a continué de diminuer et le rythme de création d'emplois a été le plus faible depuis avril 2015, tandis que le ralentissement actuel de l'arriéré de travail s'est poursuivi pour un neuvième mois consécutif, le rythme du déclin s'accélérant le plus rapidement depuis juin 2013.

Du côté des prix, les coûts des intrants ont augmenté au rythme le plus lent depuis près de trois ans et le taux d'augmentation des redevances perçues par les entreprises a atteint un creux de 32 mois.

Pour ce qui est de l'avenir, la confiance des entreprises est tombée à son plus bas niveau depuis la fin de 2014.

Le PMI des services allemands a été révisé à la baisse à un plus bas niveau sur 6 mois

Le PMI d'IHS Markit Germany Services a été révisé à la baisse à 54,5 en juillet 2019 par rapport à une estimation préliminaire de 55,4 et par rapport au plus haut niveau de 55,8 atteint en juin, tout en affichant un taux de croissance global marqué.

Les entrées de commandes ont le moins augmenté depuis février, alors que la demande intérieure s'est raffermie et que les nouvelles affaires en provenance de l'étranger ont subi un ralentissement soutenu, tandis que la croissance de l'emploi s'est encore ralentie par rapport au sommet atteint en avril, après 11 ans et demi, pour atteindre son plus bas niveau depuis janvier.

De plus, le volume des affaires en cours dans l'ensemble du secteur des services est demeuré inchangé, après cinq mois consécutifs d'augmentation.

Sur le front des prix, l'inflation du coût des intrants est demeurée confortablement supérieure à la moyenne des séries historiques, soutenue par la hausse des prix des carburants, des loyers et des salaires en particulier.

Pour ce qui est de l'avenir, le climat des affaires a atteint son plus bas niveau depuis décembre 2014, dans un contexte d'inquiétude quant aux perspectives de croissance économique et à la santé de l'industrie automobile.

La croissance du secteur privé français à son plus bas niveau sur 3 mois

Le PMI IHS Markit France Composite a baissé à 51,9 en juillet 2019 contre 52,7 le mois précédent et légèrement au-dessus des estimations préliminaires de 51,7.

L'activité du secteur des services a augmenté à un rythme plus modéré (PMI à 52,6 contre 52,9 en juin) tandis que la production manufacturière s'est contractée (PMI à 49,7 contre 51,9).

Les affaires nouvelles ont progressé à un rythme soutenu, mais moins soutenu qu'en juin, tandis que les nouvelles commandes à l'exportation sont restées inchangées au cours du mois.

Le taux de croissance de la création d'emplois a été solide et globalement conforme à celui observé en mai et en juin.

Sur le front des prix, les taux d'inflation, tant pour les coûts des intrants que pour les prix des extrants, ont été globalement conformes à ceux observés le mois précédent.

Enfin, la confiance des chefs d'entreprise s'est redressée après avoir atteint son plus bas niveau sur 34 mois en juin.

L'indice PMI composite chinois monte à 50,9 en juillet

Le PMI Caixin China General Composite est passé à 50,9 en juillet 2019 contre 50,6 le mois précédent.

La production manufacturière se stabilise (PMI à 49,9 contre 49,4 en juin), tandis que la croissance des services a ralenti à son plus bas niveau sur cinq mois (PMI à 51,6 contre 52,0).

Le total des nouvelles commandes a augmenté à un rythme plus rapide, quoique encore modeste, et les ventes à l'exportation ont progressé pour la deuxième fois en trois mois.

Entre-temps, l'emploi a chuté pour le troisième mois consécutif, et les arriérés de travaux ont encore augmenté.

Sur le plan des prix, les prix moyens des intrants ont continué d'augmenter à un rythme modéré, tandis que les prix pratiqués ont baissé pour la première fois en six mois, quoique de façon fractionnée.

Enfin, le sentiment s'est amélioré pour atteindre son plus haut niveau depuis trois mois.

"En général, l'économie chinoise a montré des signes de reprise en juillet, grâce à des réductions d'impôts et de taxes à grande échelle, ainsi qu'au soutien continu de la politique monétaire et des investissements publics dans les infrastructures ", a déclaré Zhengsheng Zhong, économiste au Groupe CEBM.

La croissance des services en Chine ralentit à son plus bas niveau depuis 5 mois

Le PMI des Services généraux de Caixin Chine a chuté de manière inattendue à 51,6 en juillet 2019 contre 52,0 le mois précédent et les attentes du marché étaient de 52,0.

Il s'agit du rythme d'expansion le plus faible dans le secteur des services depuis février, la croissance des nouvelles commandes ayant ralenti, tandis que l'emploi a légèrement augmenté.

Entre-temps, les ventes à l'étranger se sont redressées, soutenues par une forte demande sur les marchés internationaux.

Du côté des prix, les charges d'exploitation ont encore augmenté, le taux d'inflation s'étant légèrement renforcé par rapport au mois précédent, en raison de la hausse des coûts des matériaux, du carburant et du personnel.

Les entreprises ont légèrement augmenté leurs redevances, certaines indiquant que les pressions concurrentielles ont restreint leur pouvoir d'établissement des prix.

Enfin, le climat est resté globalement optimiste, le degré de confiance demeurant inchangé par rapport à juin.