Le regain d'optimisme des investisseurs se renforce semaine après semaine. Loin d'être la panacée, les avancées progressives globalement observées depuis une bonne année (et le changement de l'orientation de la politique monétaire de la BCE) permettent d'aborder l'année 2013 avec un peu plus de confiance.

La situation de la Grèce s'éclaircit.
Après l'opération le succès de l'opération de restructuration de la dette grecque il y a une semaine, l'Eurogroupe est parvenu a un accord sur la Grèce permettant le déblocage des 34,5 milliards d'euros de financement tant attendu par le gouvernement grec.
Versée dès la semaine prochaine, l'aide est constituée d'une tranche de 16 milliards de recapitalisation du système bancaire hellène, de 7 milliards attribués au budget de l'Etat et de 11,3 milliards pour garantir l'opération.
Cette issue très positive ne solde pas la crise de la dette en Grèce, mais va très probablement contribuer à détendre davantage le taux de financement du pays sur les marchés obligataires : passé sous le seuil des 15% depuis début décembre, le taux à dix ans grec s'établit aujourd'hui autour de 13,20%.
Dans le même temps, la rationalisation de la courbe des taux souverains espagnols et italiens se poursuit.
Rome et Madrid sont parvenus à émettre respectivement 4,25 milliards d'euros et 2,02 milliards sur le marché de la dette, à des taux d'emprunt en baisse.
Du côté des États-Unis, les annonces du jour sont également favorables aux marchés.
Les chiffres de l'emploi sont en amélioration constante, les inscriptions au chômage reculant de-7,8% (à 343 000 inscriptions pour la semaine du 2 au 8 décembre), un point bas de deux mois.
Cela n'a pas empêché la Fed d'annoncer de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire, de nature à soutenir davantage la reprise économique en cours.
La Reserve Fédérale lance un nouveau programme de rachat de « t-bonds US » de l'ordre de 45 milliards de dollars par mois, sur période non limitée.
Néanmoins, à très court terme, le principal facteur d'incertitude pour les marchés demeure la résolution du mur budgétaire américain d'ici deux semaines.
Sans accord politique, l'augmentation automatique des impôts et la réduction des dépenses publiques, risque d'envoyer au tapis l'économie américaine.
Dans un environnement de marché apaisé, les actions disposent de sérieux atouts pour aller plus haut.
Sur la séance du jour, le cac40 et l'eurostoxx50 ont très légèrement reculé (respectivement -0,10% et -0,11%).
Un pause logique après neuf séances consécutives de hausse marquée.
Autour de 3,640 points l'indice parisien se rapproche des niveaux de juillet 2011, peu avant le krach estival.
Une issue positive sur la question budgétaire américaine propulserait un peu plus les marchés actions.
Un scénario qui pourrait permettre au Cac 40 de franchir les 3,800 points avant la fin du mois de décembre, pour une performance annuelle qui atteindrait alors +18%.
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