Créée en 2011 à l'initiative d'Octo Finances et adossée au groupe Amplegest depuis 2018, Octo AM est spécialiste de la gestion obligataire ‘value'. S'adressant essentiellement aux investisseurs professionnels, qu'ils soient institutionnels ou patrimoniaux, Octo AM décline sa gestion au travers de fonds ouverts, fonds dédiés ou mandats avec un objectif permanent : rechercher les obligations offrant, selon le gérant, un rendement supérieur à son risque de crédit sur un horizon donné.
Alors que commence la saison des publications, les marchés de crédit poursuivent leur route, quasi rectiligne, tant les liquidités sont abondantes et la recherche de rendement au cœur des préoccupations.
Cette semaine, nous noterons deux points d'attention, l'un géopolitique et périphérique que nous aborderons brièvement, l'autre concernant le marché primaire, très actif actuellement et recelant des risques parfois élevés.
1 - Pour le premier point nous parlerons de la situation en Ukraine et du retour de tensions proches de celles qu'on avait pu connaître en 2014, lors de la crise de Crimée et de l'entame de la guerre du Donbass. Pour rappel, entre 2010 et 2014, les relations entre l'Ukraine et la Russie étaient plutôt bonnes, le président ukrainien de l'époque étant plutôt considéré comme pro-russe. Ainsi se signaient dans la période un traité de 25 ans confortant le bail de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée, et une baisse de 30% du prix du gaz russe en faveur de l'Ukraine. Début 2014, à la suite d'une dégradation des relations avec l'Europe (l'Ukraine refusant de signer un accord avec l'Europe du fait des pressions russes), de renégociations défavorables à l'Ukraine et de manifestations violentes, le Président en place fuit en Russie. La Crimée et Sébastopol, ukrainiens depuis 1954 mais à large majorité russophone, proches de la Russie, organisent en mars 2014 un referendum à la suite duquel les deux territoires déclarent faire sécession et rejoindre la Fédération de Russie. L'Ukraine ne reconnaît pas cette opération qui contribue à installer des mouvements d'insurrection armée autour de la proclamation de deux républiques non reconnues par la communité internationale dans la région du Donbass. Cette crise avait déclenché les embargos financiers encore en cours vis-à-vis de la Russie, qui interdisent d'investir dans les entreprises ayant ou pouvant avoir un rôle dans l'approvisionnement ou le financement militaire.
Si, depuis 2015, les tensions s'étaient fortement adoucies, la Crimée n'en reste pas moins un territoire revendiqué par les deux belligérants. Or nous avons noté ces dernières semaines un amassement majeur de troupes russes aux frontières de l'Ukraine, plus important qu'en 2014, avant le déclenchement de l'insurrection militaire. Il est probable que la Russie entame ce type de mouvement autant pour tester les gouvernements américains et européens que pour réellement asseoir son emprise à long terme sur le territoire. Le pays étant encore fragile, toute crise peut mettre à bas l'économie - la crise de 2014 avait d'ailleurs nécessité aides du FMI et renégociations de dettes. Peu de corporates domiciliés dans le pays sont présents sur le marché obligataire et ils sont en général assez internationaux en termes d'activités, moins sensibles donc aux crises que leur propre souverain. Cependant, un regain de tension comparable à 2014 pourrait provoquer accès de volatilité et illiquidité totale sur les émetteurs ukrainiens ou régionaux.
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