OFI ASSET MANAGEMENT • Société de gestion de portefeuille • RCS Paris 384 940 342 • Agrément N° GP 92-12 S.A. à Conseil d'Administration au capital de 42 000 000 euros - APE 6630Z - FR 51384940342
Cette crise de la Covid-19 a mis les Banques Centrales en lumière. Leur action rapide et pragmatique a été saluée. Mais aujourd'hui, après une année de création monétaire massive, plusieurs questions se posent. Sont-elles toujours indépendantes, au service de la croissance et de la stabilité des prix ou dévoyées aux États en vue de faciliter le remboursement de leurs dettes ? Les taux à 10 ans américains ont triplé depuis l'été dernier et le rythme de remontée s'est accéléré. S'agitil d'une simple « jacquerie » d'investisseurs obligataires déçus ponctuellement ou le signe d'une perte de confiance plus profonde ?
Cela fait pratiquement un an que le virus de la Covid-19 domine l'actualité économique et financière et met nos nerfs à l'épreuve ! Aujourd'hui enfin, le bout du tunnel semble proche : le nombre de cas Covid dans le monde est en nette baisse et les espoirs d'un retour assez rapide au monde ouvert d'avant s'accélèrent. Les campagnes de vaccination sont en effet un réel succès aux États-Unis et au Royaume Uni. La zone Euro est pour l'instant en retard pour des raisons mystérieuses, mais les « choses » finiront par s'arranger. L'Asie, et particulièrement la Chine, avait quant à elle déjà globalement résolu le problème…
Après la pire récession de l'après-guerre, les perspectives s'améliorent donc, et la question d'une sorte de normalisation des politiques monétaires va se poser.
Les Banques Centrales ont pris leurs responsabilités durant cette crise en finançant largement les déficits et dettes publiques. Elles ont gagné ainsi une grande crédibilité globale et pris une place très importante dans le débat public. Les mesures prises ont été efficaces : elles ont permis de soutenir les entreprises et d'éviter des faillites et, sur le plan sociétal, elles ont créé les conditions suffisantes pour maintenir une certaine cohésion dans les populations. Si leur stratégie et les moyens mis en place ont pu paraître aventureux, elles ont agi conformément à l'une de leur mission première : entretenir les conditions d'une croissance suffisante pour viser le plein emploi. L'autre mission essentielle est de garantir la stabilité des prix et la valeur de la monnaie. S'il n'existe pas de limite théorique à la taille des bilans des Banques Centrales, c'est sur ce second volet que de sérieux doutes commencent à naitre sur les marchés. À l'heure où l'économie redémarre et où quelques tensions inflationnistes se manifestent, il est peut-être temps de se soucier des effets potentiels négatifs à terme de cette création monétaire artificielle qui finira par éroder le pouvoir d'achat des ménages et des épargnants… alors que dans le même temps, une inflation plus élevée permettrait de réduire plus rapidement le ratio de dette des États rapportée au PIB, car un taux d'inflation plus fort induit une croissance des PIB nominaux plus importante…
Les gouvernements ne pourront pas revenir rapidement à une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques pour des raisons de cohésion sociale. Tous ces sujets commencent à peser sur les marchés obligataires. Dans le contexte actuel, une remontée incontrôlée des taux d'intérêt aurait des effets négatifs en chaine sur les marchés et le prix des actifs en général. Les Banques Centrales vont devoir ramener de la confiance sur ces sujets.
ÉCONOMIE
Sur le plan économique, les pays qui représentent près de 90% du PIB mondial seront donc opérationnels d'ici quelques mois. Un phénomène de rattrapage de consommation et d'investissement devrait s'enclencher, créant une accélération de la croissance assortie de tensions probables et ponctuelles sur les prix.
Aux États-Unis, le modèle de la Fed d'Atlanta qui mesure le PIB « instantané » donne un rythme de croissance de près de 9,5% désormais contre 5,0% en début d'année. Toutes les données à haute fréquence sont concordantes et la consommation des ménages pourrait encore s'accélérer à la réception des chèques envoyés par le Trésor américain, ce qui est prévu dans le plan de relance de Joe Biden qui vient d'être adopté et qui va par ailleurs stimuler l'économie pour les années à venir. En zone Euro, le redémarrage risque d'être freiné par une campagne de vaccination poussive qui oblige les autorités à maintenir encore des mesures de confinement. Ceci pèse en premier lieu sur le secteur des services alors que l'industrie semble plus dynamique. Les indicateurs avancés de conjoncture (indice PMI) sont tout de même globalement bien orientés. La Chine est en avance de cycle par rapport aux autres pays : la crise sanitaire a été résolue plus tôt. Le rebond initial assez fort de l'économie va bientôt s'estomper, d'autant plus que le gouvernement semble vouloir éviter la surchauffe de certains secteurs, notamment pour contenir les prix dans l'immobilier. Les indicateurs avancés commencent donc à rebaisser, mais la confiance globale à moyen terme des chefs d'entreprises et des consommateurs reste assez élevée, ce qui est rassurant. La croissance mondiale pourrait donc dépasser en 2021 les prévisions actuelles données par les grands instituts de conjoncture. Après s'être contractée de 3,8% en 2020, l'économie mondiale pourrait croître de 5,4% d'après le consensus des économistes recensé par Bloomberg.
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