La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d'actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.

Point de vue du CIO Office - Les États-Unis plient mais ne rompent pas, par Dr Luca Bindelli, Head of Investment Strategy et Bill Papadakis, Senior Macro Strategist.
Points clés
- Le conflit commercial entre les États-Unis et le reste du monde génère de la volatilité sur les marchés financiers : la remontée des rendements des bons du Trésor américain a incité le président Trump à marquer une pause, sauf envers la Chine
- Les bourses ont été secouées, le dollar américain s'est affaibli, les rendements du Trésor américain se sont envolés et le prix de l'or a progressé. Les détenteurs étrangers de dette souveraine américaine pourraient réévaluer leurs stratégies et réduire leur dépendance à l'égard du dollar. Pour l'heure, ils ne vendent pas de manière indiscriminée
- Les marchés devraient rester volatils à court terme. L'économie américaine va ralentir, mais elle peut éviter la récession. La Réserve fédérale dispose d'outils de stabilisation des marchés et les risques, tant pour le dollar que pour les rendements du Trésor américain, nous semblent temporaires
- Nous conservons un positionnement neutre à l'égard du risque et privilégions – en les surpondérant – les obligations mondiales de qualité, qu'il s'agisse de dette souveraine ou de crédit. Le franc suisse, le yen japonais et l'or conservent leur statut de valeur refuge et offrent des avantages de diversification.
Que les droits de douane américains aient été destinés à rééquilibrer le commerce des biens, à financer des allègements fiscaux ou à réparer les erreurs commises après 1945, ils ont déclenché un ouragan sur les marchés financiers mondiaux. La pause de 90 jours décrétée la semaine dernière par le président Trump sur les tarifs douaniers n'a pas suffi à restaurer un calme durable sur les marchés financiers, tant son administration continue à tergiverser sur les nouvelles mesures à prendre.
Ces dix derniers jours, les marchés des actions et du crédit ont subi des turbulences parmi les plus importantes sur plusieurs décennies, avec une remontée des rendements du Trésor américain et un recul du dollar par rapport aux principales monnaies. À court terme, les marchés devraient rester volatils, les investisseurs évaluant les conséquences possibles de ces mouvements pour la croissance, l'inflation et la politique des banques centrales.
Alors que les États-Unis appliqueront des droits de douane de 10% au minimum aux pays prêts à négocier, ils ont ciblé la Chine en lui imposant des droits de douane de 145%. La Chine a riposté en infligeant elle-même des taxes de 125%. À de tels niveaux, selon un communiqué chinois, « les produits américains ne sont plus commercialisables en Chine. » En outre, dans le cadre des efforts déployés par le président Trump pour ramener la production de médicaments aux États-Unis, ce dernier a averti que le secteur pharmaceutique, jusqu'à présent exempté, serait bientôt soumis à des taxes. Dans le même temps, il a changé d'avis à plusieurs reprises concernant la question des éventuelles exceptions ou augmentations de tarifs pour « l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement électronique », après avoir révoqué « temporairement » les droits de douane sur les téléphones mobiles et les ordinateurs portables.
Si les négociations commerciales aboutissent à une baisse des droits de douane, comme nous le prévoyons toujours, l'économie américaine devrait éviter une contraction prolongée. Ce scénario de base prévoit une croissance moyenne du produit intérieur brut (PIB) réel américain de 1,2% en 2025, avec une possible reprise à partir du troisième trimestre, au fur et à mesure que les incertitudes s'estomperont. Toutefois, si celles-ci devaient persister, le manque de visibilité pèsera sur la croissance et pourrait entraîner une perte de confiance des consommateurs américains, ainsi qu'un affaiblissement du marché de l'emploi.
Tensions en hausse sur les marchés
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