EnergiesLe secteur a profité tout autant de l'apaisement de la crise « grecque » que de fondamentaux toujours plus tendus.
La « solution » trouvée par les autorités européennes et le FMI ont permis aux marchés de regagner de la confiance, ramenant peu à peu les investisseurs sur les actifs à risque.
La remontée de l'euro face au dollar a également constitué un facteur de soutien.
Sur le physique, la baisse continue des stocks des pays de l'OCDE, désormais au plus bas de 10 ans, a tendu encore un peu plus le marché.
Même le marché américain, qui était soumis à un restockage massif depuis plusieurs mois, voit ses réserves fondre à un rythme impressionnant d'un million de barils par semaine, et ce alors même que l'économie montre des signes d'essoufflement.
De leur côté, les pays producteurs ont aussi participé au soutien des cours.
L'Arabie Saoudite a notamment fait savoir qu'elle avait réduit sa production de 400 000 barils par jour le mois dernier.
Enfin, la situation géopolitique reste compliquée.
L'annonce de la mort de Kadhafi n'a pas stabilisé le pays et certains soulignent que, comme en Irak, la reprise des exportations pourrait se faire moins vite que prévu.
De son côté, Israël devient très nerveux au sujet du programme nucléaire iranien.
Le Haaretz se faisait l'écho la semaine dernière de discussions au sommet de l'état sur une éventuelle intervention militaire.
Les facteurs de soutien sont donc plus nombreux que jamais, et les cours pourraient continuer de s'apprécier.
A cela s'ajoute un rendement financier du fait de la forte tension sur le marché à court terme, et ce sur l'ensemble des produits.
Il est donc plus que jamais temps d'investir dans le pétrole.
Prim Energies termine le mois d'octobre sur une performance de +8,99%.
Depuis le début de l'année, le fonds affiche une performance de +10,65%.
Gold Un contexte économique favorable au métal jaune, avec toujours plus d'incertitudes et des taux d'intérêt toujours plus bas, des banques centrales toujours à l'achat, une saisonnalité très favorable avec le début de la saison des festivals en Inde : tout est réuni pour que les cours de l'or se maintiennent ou s'apprécient.
Il suffirait d'une étincelle dans le dossier européen, de difficultés dans la gestion du plan américain de réduction de la dette, ou d'un infime désaccord dans les débats du G20 pour redonner à l'or l'élan nécessaire pour franchir ses précédents plus hauts.
Dans une telle situation, il nous semble que l'or est plus que jamais un élément indispensable de la gestion de portefeuille.
Notre produit, Prim Gold termine le mois d'octobre sur une performance de +6,23%.
Depuis le début de l'année, le fonds affiche une performance de +20,27%.
Métaux précieux, métaux de base, énergies L'ensemble des matières premières s'est apprécié fortement ce mois-ci.
On peut difficilement expliquer cette reprise par un changement des fondamentaux individuels.
C'est plutôt la situation macro-économique et un léger regain de confiance qui a ramené les investisseurs vers les actifs risqués.
Une exception à cela, le marché du cuivre, qui a vu ses prix progresser en raison des forts mouvements sociaux qui ont affecté la production de deux des plus grosses mines mondiales.
Dans ce contexte de forte incertitude, notre attitude prudente, avec une exposition d'abord essentiellement orientée sur les métaux précieux, puis réduite à la veille du sommet européen, nous a malgré tout permis de largement profiter de l'appréciation des cours.
Aujourd'hui, alors qu'un plan de sauvetage pour la Grèce a été finalisé, la situation se normalise un peu.
Cela nous amène à remonter notre exposition à 100%, avec une exposition proche de celle de notre indice de référence.
En effet, l'accalmie qui pourrait suivre la décision sur la Grèce devrait être propice à la poursuite de la reprise des matières premières.
Toutefois, si la situation devait à nouveau se tendre, nous envisageons d'ajuster la position davantage sur le pétrole, qui offre aujourd'hui un rendement positif, et les métaux précieux qui continuent de constituer une réserve de valeur.
Ces deux actifs pourraient en effet profiter tout particulièrement des mesures de relance qui ne manqueraient pas d'être prises en cas de prolongation des difficultés économiques.
La capacité de notre fonds à modifier son allocation vers des produits plus aptes à s'apprécier suivant les contextes, fait de Prim Commodities un vecteur idéal d'investissement dans une période où les décisions politiques importent plus que les fondamentaux.
Prim Commodities termine le mois d'octobre sur une performance de +5,83%.
Matières premières agricoles L'ensemble des matières premières agricoles s'est apprécié au cours de ce mois, comme d'ailleurs la quasi-totalité des actifs à risque.
La clarification de la situation grecque et des chiffres un peu meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis, ont poussé les investisseurs à revenir vers les produits plus volatils, reléguant au second plan les fondamentaux.
Le maïs, toujours leader, est en tête du palmarès.
La confirmation par une agence officielle chinoise de l'intention du pays d'importer au minimum 5 millions de tonnes cette année, alors que le département agricole américain n'anticipe encore que 2 millions de tonnes, a remis le feu aux poudres, alors que les stocks sont extrêmement réduits.
Le riz s'est également apprécié, en raison des terribles inondations qui ont frappé la Thaïlande.
Le pays, premier exportateur mondial de la céréale, pourrait avoir perdu plus de 5 millions de tonnes de marchandises (50% du total des exportations du pays l'an passé).
Le soja est un peu en retrait, les semis en Amérique du Sud approchant.
Toutefois, les prix relativement faibles de l'oléagineux par rapport au maïs pourraient amener les agriculteurs à préférer semer la céréale.
La situation pourrait alors devenir critique en cas de mauvaise récolte, les stocks étant historiquement bas.
Après avoir réduit notre exposition à la veille du sommet européen, afin de limiter les risques en cas d'absence de décision claire, nous nous sommes réexposés à 100% à la fin du mois.
Il semble à présent que la volonté des gouvernements soit sans faille et que l'on puisse envisager que tout sera mis en ouvre pour régler durablement la situation.
Dans ce contexte, l'euro devrait se maintenir, et les investisseurs continuer à revenir sur les actifs risqués.
Notre préférence va aux oléagineux, pour lesquels les fondamentaux sont extrêmement tendus, et aux softs commodities, qui sont toujours les premiers à profiter d'un retour de la confiance.
Le potentiel des matières premières reste en tout cas intact, la réactivité de Prim Agriculture nous permettant qui plus est de toujours nous situer sur les marchés offrant le plus d'opportunités.
Tout cela fait de ce fonds une pierre angulaire de la diversification de portefeuille dans le contexte délicat dans lequel nous évoluons.
Prim Agriculture termine le mois d'octobre sur une performance de +2,76%.
Depuis le début de l'année, le fonds réalise une performance de -3,04%.
Ce résultat le place nettement devant son indicateur de référence, le S&P GSCI Agriculture and Livestocks total return, en baisse de -9,98%.
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