Revue de presse : l'info à la une du 01/07/2024

- Législatives 2024 : la réforme de l'assurance-chômage suspendue, après l'échec du camp Macron .Dimanche, le premier ministre, Gabriel Attal, a renoncé à la mise en œuvre d'une réforme contestée par l'opposition et les syndicats, qui devait permettre à l'Etat de réaliser 3,6 milliards d'euros d'économies par an.

- Créanciers et banques s'entendent pour reprendre et sauver Atos, pilier technologique des Jeux de Paris .Banques et détenteurs d'obligations devraient devenir les actionnaires majoritaires du groupe. Cette annonce renforce l'espoir d'une sortie de crise pour le groupe, étranglé par une dette colossale.

- Thales accumule les soupçons de corruption dans plusieurs pays .Des perquisitions ont été menées en France, aux Pays-Bas et en Espagne, mercredi et vendredi. Les poursuites judiciaires se multiplient contre le groupe français de défense – qui conteste fermement les faits – sur d'importants contrats au Brésil, en Malaisie et en Inde.

- Les affichettes « Shrinkflation » arrivent en magasin .A partir du 1er juillet, les distributeurs doivent afficher en magasin les produits dont les quantités ont diminué, mais pas les prix. Une nouvelle disposition prise par le gouvernement en pleine crise du pouvoir d'achat, à la suite d'une alerte de l'association Foodwatch. Et qui ne concernera que peu de produits.

- Pour la Banque des règlements internationaux, « la dette publique des économies avancées est désormais aussi élevée qu'à la fin de la seconde guerre mondiale » .A l'occasion de la publication du rapport annuel de la BRI, dimanche 30 juin, sa vice-directrice Andrea Maechler avertit des risques d'un dérapage des finances publiques à travers le monde, alors que les taux d'intérêt ont fortement augmenté et peinent à redescendre.

- «  En trente ans, la tech est passée de l'utopie à la dystopie » .Le sociologue Olivier Alexandre se demande, dans une tribune au « Monde », si les entreprises de la tech, au niveau mondial, ne sont pas en train de basculer à droite, car il note plusieurs signes révélateurs d'un changement d'esprit.

- Anatomie d'une campagne israélienne de désinformation .Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a financé une campagne de diffamation anti-palestinienne visant, aux Etats-Unis, des publics juifs, afro-américains et progressistes.

- Un gérant de SCI peut-il vendre seul un bien détenu par la société ? .Si l'objet social de la société civile immobilière le prévoit, le gérant peut vendre un bien sans le vote des associés, explique Olivier Rozenfeld, conseiller des groupes harvest et Premium. Mais si la SCI ne détient qu'un bien, sa vente peut entraîner la dissolution de la société.

- Les maires face à la complexité de l'adresse pour tous : « Il y a des pressions. On dit aux élus que le breton, c'est trop compliqué » .Les municipalités de moins de 2 000 habitations doivent maintenant nommer et numéroter les voies afin de faciliter la venue des secours ou les livraisons. La tâche est parfois politiquement sensible pour les maires.

- Bourgeoise mais décalée, la Volkswagen Golf fête ses cinquante ans .Succès commercial, la pépite de la marque allemande a su séduire des générations de conducteurs malgré quelques coups de mou.

- Législatives 2024 : à Pontivy, la CGT refuse d'abandonner la colère rurale au RN .« La tentation du RN ». Dans la campagne bretonne, le Rassemblement national progresse de manière inédite. Moteurs des contestations sociales dans cette région rurale, les syndicalistes de la CGT dénoncent l'action d'Emmanuel Macron, la précarité des métiers de l'agroalimentaire, les fermetures de services publics et l'inaction des élus locaux.

- Matières premières : « Le compte est bon pour le cochon » .Même si, en 2023, les Français ont réduit la portion de protéines animales dans leur assiette, le kilo de porc se négocie toujours à près de 2 euros le kilo, un tarif proche du record, constate Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».

- Elections législatives : les positions à géométrie variable des syndicats .Certaines organisations appellent à voter pour le Nouveau Front populaire tandis que d'autres préfèrent donner comme consigne d'élire les candidats opposés au Rassemblement national. Trois confédérations (la CFE-CGC, la CFTC et FO) font bande à part en se tenant à distance du scrutin et en restant neutres.

- Taxation mondiale des milliardaires : « L'inégalité fiscale alimente la défiance envers les institutions » .L'économiste Gabriel Zucman préconise l'instauration d'une taxe mondiale sur le patrimoine des ultrariches. Si les 3 000 milliardaires du monde payaient chaque année en impôt l'équivalent d'au moins 2 % de leur fortune, cela pourrait rapporter 250 milliards de dollars par an.

- Politique : « La simplification et la polarisation des discours ne font pas une politique de gouvernement » .Le professeur d'économie politique Thierry Madiès analyse dans une tribune au « Monde » la crise politique actuelle comme un épuisement d'une ressource commune : la confiance de l'opinion envers des partis qui la gaspillent en se discréditant les uns les autres.

- Climat : par quoi remplacer ma vieille chaudière à gaz dans un appartement ? .Avant de changer son mode de chauffage, tous les experts recommandent de d'abord procéder à des travaux de rénovation énergétique

- L'américain Ford mise tout sur les véhicules électriques .Le constructeur américain, qui ne parvient plus à trouver ses marques sur le marché européen, a entrepris de rompre les amarres avec les modèles à moteur thermique sans avoir tout à fait assuré ses arrières.

- Maurice Ravel est bien le seul auteur du « Boléro », ses ayants droit condamnés pour « usage abusif du droit moral » .Rejetant les demandes des héritiers du compositeur et du décorateur Alexandre Benois, le tribunal de Nanterre donne ainsi raison à la Sacem et affirme que cette œuvre, l'une des plus jouées au monde, reste bien dans le domaine public.

- In extremis, le gouvernement lance son nouveau produit d'épargne « climat » pour les jeunes .Ce nouveau placement destiné aux moins de 21 ans sera officiellement accessible le 1er juillet, mais les établissements ne se précipitent pas pour le proposer.