Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Les atouts de l'ADN synthétique pour stocker les données numériques .Une technique de codage d'informations dans les molécules d'ADN a été mise au point en laboratoire. L'application à grande échelle se heurte encore à des difficultés d'écriture et de lecture rapide.
- Assurances : comment réagir en cas de dégât des eaux ? .Le sinistre doit être déclaré à l'assureur dans un délai de cinq jours ouvrés à partir du moment où il est découvert.
- La mutualisation face aux fortes chaleurs .Un nouvel article D. 5424-7-1 du code du travail intègre la canicule dans les intempéries qui déclenchent le mécanisme d'indemnisation des salariés du BTP.
- Les volets à Paris, une nécessité pour s'adapter au changement climatique parfois difficile à mettre en œuvre .Utiliser des volets extérieurs est une solution simple et efficace pour faire face aux canicules. Mais, en région parisienne, les architectes des bâtiments de France les refusent souvent, au nom de la préservation du patrimoine.
- « La notion de surtourisme relève du mépris de classe » .Dans une tribune au « Monde », le consultant Jean Pinard estime que la critique de l'excès de fréquentation de certains sites touristiques devient caricaturale. Elle masque les vrais enjeux et ne sert qu'à stigmatiser les voyageurs issus des classes populaires, qui n'ont pas les moyens de s'offrir des vacances dans des endroits plus éloignés ou moins équipés, en dehors des congés scolaires.
- A Brownsville, l'Amérique oubliée connaît un boom .En voie de paupérisation il y a une dizaine d'années, le port frontalier du Texas connaît une croissance exceptionnelle. Les projets et les emplois pullulent – en particulier autour des installations des fusées géantes d'Elon Musk –, offrant un démenti à la vision d'une Amérique désindustrialisée.
- La Turquie pourrait rejoindre les BRICS .Le président Recep Tayyip Erdogan, dont la demande d'adhésion à l'Union européenne reste au point mort, avait déjà manifesté son intérêt pour ce groupe de pays émergents comprenant notamment la Chine et la Russie. Il s'agit du premier membre de l'OTAN à postuler auprès de ce club informel, ce qui n'est pas sans agacer les Occidentaux.
- La Cour des comptes déplore une gestion « approximative » des églises et du patrimoine religieux français à Rome .Les Pieux établissements, qui gèrent notamment des immeubles et cinq églises, sont sérieusement mis en cause dans un rapport qui relève des décisions « opaques », voire des « dérives » sur ce patrimoine d'« une valeur considérable ».
- EPR de Flamanville : le raccordement de la centrale au réseau retardé de trois mois, annonce EDF .L'Autorité de sûreté nucléaire a donné son accord, lundi, à l'entreprise française pour la production des premiers électrons, mais la mise en service commercial n'aura pas lieu avant « la fin de l'automne », selon EDF. Le chantier accuse déjà douze ans de retard.
- Bruno Le Maire annonce un nouveau dérapage des finances publiques .Au lieu de baisser, le déficit des comptes publics risque de monter à 5,6 % du PIB cette année, s'alarme le ministre démissionnaire de l'économie. Il préconise 16 milliards d'euros d'économies immédiates. Charge au futur gouvernement de trancher.
- Xavier Niel devient un des dirigeants présidant aux destinées de TikTok .Le milliardaire français a été nommé administrateur du groupe chinois ByteDance, maison mère du célèbre réseau social. TikTok est devenu un point de friction entre la Chine et le monde occidental, en particulier aux Etats-Unis, qui menacent de l'interdire.
- Fnac Darty espère se diversifier en Europe en proposant de racheter l'italien Unieuro .Le distributeur français a lancé une OPA sur la chaîne transalpine, qui lui permettrait d'atteindre les dix milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les administrateurs d'Unieuro sont partagés.
- « En matière économique, comme aux JO, on célèbre la réunion des peuples et des continents, mais on exacerbe la fibre nationaliste » .Le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez a bloqué in extremis le rachat du constructeur de matériel ferroviaire Talgo par un consortium hongrois. Sociaux, économiques ou politiques, les obstacles sont nombreux sur la route du doux commerce, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- En Allemagne, les reports de projets d'usines de puces électroniques alimentent le doute sur le bien-fondé des subventions .Les annonces d'ouverture d'usines de semi-conducteurs se sont multipliées ces derniers mois outre-Rhin, encouragés par un effort de subventions sans précédent. Mais plusieurs de ces projets sont au point mort, dans un contexte de crise des fabricants.
- Halla Tomasdottir, présidente de l'Islande : « La recherche effrénée du profit au détriment du climat et du bien-être n'est pas tenable » .Halla Tomasdottir, qui a été élue à la tête de l'île, le 2 juin, avec 34,1 % des voix, est la deuxième femme à occuper cette fonction. Elle prône une plus grande diversité à la tête des entreprises et une réflexion à long terme sur le modèle économique du pays.
- Quand le séjour linguistique ne se passe pas comme prévu .L'organisme EF International doit indemniser une étudiante accueillie dans un logement insalubre.
- Les défis du nouveau patron de Nestlé : renouer avec une croissance forte et gérer les dossiers délicats .Dimanche, le Français Laurent Freixe a remplacé l'Allemand Ulf Mark Schneider à la tête du géant suisse de l'agroalimentaire. Du scandale des pizzas Buitoni contaminées aux traitements illicites des eaux minérales, de nombreux sujets minés l'attendent.
- Le Pass rail, succès d'estime mais échec populaire .Ce dispositif, proposant pour 49 euros par mois cet été aux 16-27 ans de voyager à volonté sur l'ensemble du réseau des trains régionaux, a séduit moins que prévu. Pointés du doigt : la SNCF et les régions qui l'ont peu promu.
- Autoroute A69 : près de 60 arbres abattus, malgré la présence d'opposants .Le déboisement du chantier de la future autoroute Toulouse-Castres a commencé vers minuit, « sous la protection des forces de l'ordre », selon la préfecture.
- En Allemagne, « la pénurie d'éducateurs qualifiés est le plus gros obstacle à l'augmentation du temps de travail des femmes » .Si les mœurs ont évolué outre-Rhin, les mères de jeunes enfants reprenant désormais un travail à temps partiel, les pleins-temps se font rares, explique l'économiste Katharina Wrohlich.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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