Revue de presse : l'info à la une du 04/07/2024

- « Du pain et des jeux » : de l'importance de redéfinir les usages du temps .Dans son dernier ouvrage, l'économiste Pierre-Noël Giraud estime que « vivre dans la nature sans la détruire est possible, même à 12 milliards d'êtres humains sur la Terre ». Cela implique un usage renouvelé du temps pour de nombreux travailleurs qui devront se concentrer sur des activités de soin de la planète.

- Pourquoi le tarif des assurances auto va continuer à augmenter .La hausse du coût des réparations, les risques liés au changement climatique et l'essor des véhicules électriques font grimper la note.

- Législatives 2024 : l'inquiétude gagne les investisseurs étrangers en France .L'incertitude politique provoque attentisme et appréhension dans les milieux économiques. Le financement de la décarbonation de l'industrie pourrait être remis en question.

- « L'écart de richesse croissant entre la France et d'autres puissances alimente un sentiment de déclassement qui nourrit le vote aux extrêmes » .Ce sont les politiques d'innovation et de formation qui permettent d'augmenter la productivité et, par conséquent, les salaires, explique Béatrice Madeline, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

- Paris 2024 : une niche pour l'emploi cadre, très parisienne et pas vraiment pour les jeunes .L'Association pour l'emploi des cadres (APEC) publie, jeudi 4 juillet, les caractéristiques des offres générées par cet événement : dix fois plus de CDD, essentiellement pour des profils expérimentés.

- Vinted reçoit une amende de 2,3 millions d'euros de l'autorité lituanienne de protection des données .L'entreprise a fait appel de cette sanction n'ayant, selon elle, « aucun fondement juridique ».

- Le laboratoire parisien d'IA Kyutai lance un modèle de traitement de la voix .Financé par des mécènes, Moshi a vocation à offrir une solution française et open source aux assistants vocaux des géants de l'intelligence artificielle OpenAI ou Google.

- « Marianne » : une partie de la rédaction s'émeut de la modification d'un dessin représentant Pierre-Edouard Stérin .Dans le numéro à paraître jeudi, deux pages sont consacrées au refus du rachat de l'hebdomadaire par le milliardaire catholique. Le dessin qui accompagne l'article de la rédaction a été modifié, ce qui hérisse certains salariés, alors que la direction évoque des allers-retours classiques avec ses dessinateurs.

- L'Union européenne taxe les exportations ukrainiennes d'œufs, d'avoine et de sucre .Les Européens avaient ouvert leurs frontières aux produits agricoles ukrainiens après l'invasion russe. Mais, face à la colère du monde paysan dans plusieurs pays membres, ils ont décidé de restreindre ce régime de faveur.

- Feu vert à un nouveau traitement de la bronchite du fumeur en Europe .Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi et l'américain Regeneron ont développé une biothérapie, le Dupixent. C'est une innovation d'ampleur dans la médication de cette pathologie.

- Industrie spatiale : « L'Europe est en retard, il faut revenir dans la course » .Eva Berneke, directrice générale d'Eutelsat, l'opérateur français de satellites, numéro trois mondial du secteur, estime, dans un entretien au « Monde », qu'il faut passer de la « haute couture » à l'« industrialisation » du spatial.

- Paris 2024 : les bars parisiens pourront être ouverts toute la nuit lors des cérémonies d'ouverture et de clôture .La vente à emporter sur la voie publique de boissons et produits de restauration rapide sera également autorisée toute la nuit.

- Législatives 2024 : sur le lieu de travail, un choc politique et un débat souvent impossible .Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, le 9 juin, la situation politique a suscité deux types de réaction entre collègues : une envie de ne pas parler de politique ou, au contraire, des débats animés mais difficiles. Les employeurs, eux, cherchent plutôt à éviter les remous au sein de leur entreprise.

- Ariane-6 arrive dans la bataille mondiale des lanceurs .Mardi 9 juillet doit avoir lieu le vol de qualification de la fusée européenne. Les projets se multiplient dans le monde, illustrant la recrudescence de l'intérêt pour l'espace, enjeu majeur pour l'exploration lunaire, la défense, l'observation de la Terre ou encore pour les télécommunications et l'Internet haut débit.

- Préférence nationale : aux origines d'une idée dangereuse, avec l'historien Gérard Noiriel .Portée par des républicains de gauche à la fin du XIXe siècle, la préférence nationale a épousé tous les débats français sur l'immigration, jusqu'à servir de socle idéologique à l'extrême droite, comme l'explique l'historien Gérard Noiriel, dans un entretien au « Monde ».

- Nicolas Postel et Richard Sobel, économistes : « Nous assistons, en France et ailleurs, à la clôture chaotique du cycle néolibéral » .Les deux chercheurs considèrent, dans une tribune au « Monde », que la crise politique actuelle tient à la fin de la croyance dans un marché autorégulateur. Mais, à la brutalité du RN, il faut opposer des solutions démocratiques pour « raccommoder » une société meurtrie, plaident-ils.

- « On ne peut pas se permettre d'être en désaccord », pour les jeunes cadres, l'épreuve des discussions politiques à la machine à café .En entreprise, pour les jeunes cadres, les conversations sur les élections législatives se révèlent périlleuses. Un mot d'ordre : la discrétion.

- « 20 Minutes » : la rédaction appelle sa direction à un « engagement clair » contre le Rassemblement national .Un collectif de 64 journalistes de la rédaction du journal gratuit déplore l'excessive neutralité de la ligne éditoriale du média alors que le Rassemblement national peut accéder au pouvoir. Une fronde qui se déclenche au moment où le titre traverse des difficultés économiques et publie vendredi 5 juillet son dernier numéro imprimé.

- Médicaments : sept génériques retirés de la vente à cause d'irrégularités .La France devait statuer sur le sort de 72 médicaments, à la demande de l'Union européenne. La commercialisation de sept d'entre eux est suspendue. Les autres bénéficient d'un sursis, afin d'éviter des pénuries.