Revue de presse : l'info à la une du 08/09/2024

Presse française boursière et financière du dimanche 8 septembre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Le long de la Loire, des vignes bio terrassées par le mildiou .Les fortes précipitations du printemps combinées aux températures élevées ont favorisé la propagation du champignon à travers le pays. En particulier dans les vignobles de Touraine, où les producteurs bio prévoient des vendanges dérisoires.

- L'assurance scolaire est-elle obligatoire (et est-on couvert par l'assurance habitation) ? .L'élève doit être correctement assuré pour participer aux activités facultatives proposées par son école, cantine comprise, explique Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com.

- « Au lieu d'une inflation technique coûteuse pour l'environnement, pourquoi ne pas simplement réglementer le poids des voitures ? » .Les nouvelles normes automobiles européennes vont encore alourdir les véhicules, les rendant plus polluants, autant à la construction qu'à l'usage, pour une efficacité incertaine en termes de sécurité routière, relève dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

- La France demande un délai supplémentaire pour l'envoi de son plan de réduction du déficit public à Bruxelles .Visée depuis la fin juillet par une procédure européenne pour déficit excessif, comme six autres Etats membres de l'Union européenne, la France doit envoyer, d'ici au 20 septembre, à Bruxelles son plan de réduction du déficit public jusqu'à 2027.

- A69 : la fin des opérations de déboisement n'entame pas la détermination des opposants .Les collectifs hostiles au projet d'autoroute Toulouse-Castres font savoir qu'ils se mobiliseront contre la construction de centrales d'enrobage au bitume dans les communes de Puylaurens et de Villeneuve-lès-Lavaur, dans le Tarn.

- Le gouvernement espagnol utilise son bouclier anti-OPA contre un investissement hongrois dans le secteur ferroviaire .Alléguant des « risques pour la sécurité nationale », Madrid freine l'entrée du consortium hongrois Ganz Mavag, contrôlé à 45 % par un fonds étatique et à 55 % par des proches du premier ministre ultraconservateur Viktor Orban, au capital de l'entreprise espagnole de fabrication de trains Talgo.

- « Nous aimerions que tout le monde puisse créer sa propre IA » .« Les entretiens de l'IA ». Clément Delangue, cofondateur de la plate-forme de publication d'outils d'intelligence artificielle Hugging Face, défend l'open source, accessible gratuitement, contre la domination du secteur par quelques géants de la tech.

- « La moutarde se pique de revanche » .Deux ans après la pénurie du condiment liée à une mauvaise récolte au Canada, principal exportateur de la petite graine piquante, la relocalisation des cultures en France est une réussite, constate Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».

- Dans un contexte incertain, le laboratoire Servier renonce à vendre Biogaran pour le moment .Le laboratoire pharmaceutique estime que les conditions ne sont pas réunies pour une cession de sa filiale de médicaments génériques.

- « Le gouvernement français dispose d'un arsenal puissant pour imposer son budget » .Alors que l'absence de majorité à l'Assemblée nationale fait planer un doute sur le vote du budget 2025, le juriste Hugues Rabault, qui enseigne notamment le droit des finances publiques, écarte, dans une tribune au « Monde », cette menace, au vu des règles mises en place par la Constitution.

- bourse : les actions françaises à la traîne depuis le début de l'année .La bourse de paris affiche un résultat en berne en 2024, à la différence des bourses britannique, allemande ou américaine. Un résultat cependant à relativiser.

- Jean Pisani-Ferry : « Malgré les traquenards, il faudra que Michel Barnier se fixe un cap et prenne des initiatives » .L'économiste, dans sa chronique, affirme que le nouveau premier ministre ne peut pas se contenter de survivre : il doit relancer la machine des salaires et répartir l'effort budgétaire, quitte à augmenter les impôts.

- Budget, retraites, déficit, assurance-chômage : les dossiers urgents qui attendent Michel Barnier .Le premier ministre doit s'atteler à des sujets prioritaires épineux, et avant tout boucler le budget 2025 d'ici au 13 septembre, sur fond de dérapage des comptes publics.

- Les vignerons face à une vendange touchée par les aléas climatiques .Entre grêle, excès de pluie et sécheresse, la production viticole française pourrait être inférieure à 40 millions d'hectolitres, en recul de 18 % sur un an.

- Le groupe Casino va supprimer « plus de 3 000 postes » dans le cadre du plan social annoncé en avril, selon les syndicats .La direction du groupe de distribution a refusé de confirmer ou de démentir ces chiffres avancés par les syndicats, mais a assuré que « tous les postes supprimés ne se traduiraient pas par des licenciements secs ».

- Paris 2024 : à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, des salariés du comité d'organisation en grève .Quelques « coordinateurs transport », soutenus par la CGT, ont fait une heure de grève symbolique pour alerter sur leurs conditions de travail et l'usage abusif du forfait jours dans le cadre du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Ils réclament une prime exceptionnelle.

- Antiobésité et antidiabétique : la Haute Autorité de santé autorise le remboursement sous conditions du Mounjaro .Pour un patient atteint d'un diabète de type 2, une prise en charge du médicament est recommandée uniquement « chez les adultes pour [un] diabète insuffisamment contrôlé en complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique », et « en 2ᵉ ligne ou 3ᵉ ligne de traitement ».

- Le régulateur européen de l'aérien a demandé des inspections d'une partie des Airbus A350 .L'Agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne a pris cette décision à la suite de l'« incendie d'un moteur en vol, peu après le décollage », lié a priori à des « canalisations de carburant à haute pression » défectueuses d'un appareil de la Cathay Pacific.

- Le laboratoire Servier annonce renoncer, à ce stade, à la vente de sa filiale Biogaran .Cette décision met fin à des mois de spéculations sur l'avenir du leader français du médicament générique, qui écoule 320 millions de boîtes par an dans l'Hexagone, malgré « des marques d'intérêt de la part d'investisseurs internationaux pour Biogaran ».

- Concessions balnéaires : Rome enterre la hache de guerre avec la Commission européenne .Le gouvernement Meloni a adopté un décret libéralisant le secteur, mais doit encore le traduire dans les faits pour satisfaire Bruxelles.

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LES ECHOS

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