Revue de presse : l'info à la une du 09/09/2024

Presse française boursière et financière du lundi 9 septembre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Le monde « impitoyable » du travail vu par les étudiants .Alors que le marché de l'emploi leur est plutôt favorable, les étudiants redoutent leur insertion dans le monde du travail, indique une nouvelle étude de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC).

- A 50 ans, la carte à puce s'invente une nouvelle vie .A Gémenos et à La Ciotat, Thales, numéro deux mondial de la technologie, développe de nouvelles fonctions dans la banque, les télécoms, l'automobile ou la cybersécurité.

- Les Ehpad s'enfoncent dans la crise financière .Alors que les assises du secteur doivent s'ouvrir mardi, les deux tiers des Ehpad, pris en étau entre la désaffection du public et la hausse des charges, sont en déficit, ce qui entraîne une baisse de la qualité d'accueil des résidents.

- « C'est un métier ! » : Les caissiers ne lâchent pas leurs caisses et étendent leur territoire .En raison de l'avènement des nouvelles technologies, le nombre d'hôtes de caisse connaît une lente érosion depuis vingt ans. Dans les années à venir, c'est l'ensemble de cette profession qui pourrait glisser vers la polyactivité, au risque d'une dégradation des conditions de travail.

- Arnaques aux assurances de téléphone portable : comment se constituer partie civile pour le procès de la SFAM .Les clients du groupe Indexia, qui ne pouvaient obtenir la résiliation de leur contrat ou le remboursement des sommes indues, espèrent être indemnisés.

- La BCE accusée d'étouffer la croissance en Europe .la banque centrale européenne (BCE) pourrait baisser ses taux d'intérêt lors de sa réunion, jeudi. Une décision jugée trop tardive.

- En Grèce, le premier ministre augmente le salaire minimum et les retraites pour faire face à l'inflation .Kyriakos Mitsotakis a annoncé ce week-end une série de mesures pour soutenir le pouvoir d'achat des ménages, laminé par la hausse des prix.

- Les opticiens, une exception française sous surveillance .Après des années d'euphorie et de prix élevés, entretenus par les remboursements très généreux des complémentaires santé, les opticiens français doivent s'adapter à des dispositions désormais plus contraignantes. Leur densité du réseau demeure toutefois inégalée dans le monde, avec des marges et perspectives de croissance confortables.

- Des téléconsultations en magasin d'optique .Dans un contexte de difficultés d'accès au soins, les opticiens militent pour une extension de leurs tâches, en particulier dans les déserts médicaux et dans les Ehpad.

- Seulement 10 % des montures de lunettes sont fabriquées en France .Berceau de l'industrie de l'optique, l'Hexagone a subi de plein fouet la concurrence asiatique dans les années 1990. Très affaiblie, la filière mise sur la transition écologique, la préservation d'un savoir-faire local et la créativité.

- Le long de la Loire, des vignes bio terrassées par le mildiou .Les fortes précipitations du printemps combinées aux températures élevées ont favorisé la propagation du champignon à travers le pays. En particulier dans les vignobles de Touraine, où les producteurs bio prévoient des vendanges dérisoires.

- L'assurance scolaire est-elle obligatoire (et est-on couvert par l'assurance habitation) ? .L'élève doit être correctement assuré pour participer aux activités facultatives proposées par son école, cantine comprise, explique Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com.

- « Au lieu d'une inflation technique coûteuse pour l'environnement, pourquoi ne pas simplement réglementer le poids des voitures ? » .Les nouvelles normes automobiles européennes vont encore alourdir les véhicules, les rendant plus polluants, autant à la construction qu'à l'usage, pour une efficacité incertaine en termes de sécurité routière, relève dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

- La France demande un délai supplémentaire pour l'envoi de son plan de réduction du déficit public à Bruxelles .Visée depuis la fin juillet par une procédure européenne pour déficit excessif, comme six autres Etats membres de l'Union européenne, la France doit envoyer, d'ici au 20 septembre, à Bruxelles son plan de réduction du déficit public jusqu'à 2027.

- A69 : la fin des opérations de déboisement n'entame pas la détermination des opposants .Les collectifs hostiles au projet d'autoroute Toulouse-Castres font savoir qu'ils se mobiliseront contre la construction de centrales d'enrobage au bitume dans les communes de Puylaurens et de Villeneuve-lès-Lavaur, dans le Tarn.

- Le gouvernement espagnol utilise son bouclier anti-OPA contre un investissement hongrois dans le secteur ferroviaire .Alléguant des « risques pour la sécurité nationale », Madrid freine l'entrée du consortium hongrois Ganz Mavag, contrôlé à 45 % par un fonds étatique et à 55 % par des proches du premier ministre ultraconservateur Viktor Orban, au capital de l'entreprise espagnole de fabrication de trains Talgo.

- « Nous aimerions que tout le monde puisse créer sa propre IA » .« Les entretiens de l'IA ». Clément Delangue, cofondateur de la plate-forme de publication d'outils d'intelligence artificielle Hugging Face, défend l'open source, accessible gratuitement, contre la domination du secteur par quelques géants de la tech.

- « La moutarde se pique de revanche » .Deux ans après la pénurie du condiment liée à une mauvaise récolte au Canada, principal exportateur de la petite graine piquante, la relocalisation des cultures en France est une réussite, constate Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».

- Dans un contexte incertain, le laboratoire Servier renonce à vendre Biogaran pour le moment .Le laboratoire pharmaceutique estime que les conditions ne sont pas réunies pour une cession de sa filiale de médicaments génériques.

- « Le gouvernement français dispose d'un arsenal puissant pour imposer son budget » .Alors que l'absence de majorité à l'Assemblée nationale fait planer un doute sur le vote du budget 2025, le juriste Hugues Rabault, qui enseigne notamment le droit des finances publiques, écarte, dans une tribune au « Monde », cette menace, au vu des règles mises en place par la Constitution.

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LES ECHOS

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