Revue de presse : l'info à la une du 09/10/2024

Presse française boursière et financière du mercredi 9 octobre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Prix Penser le travail : un appel à reconnaître la place de l'individu dans les organisations .Le prix Penser le travail, cofondé par Sciences Po et « Le Monde », sera décerné mercredi 9 octobre. Les trois finalistes, Dominique Meurs, Lionel Honoré et Thomas Périlleux, appellent les DRH à davantage considérer le travail tel qu'il se vit à l'échelle individuelle.

- Boeing suspend les négociations avec les machinistes, la grève continue .Le syndicat IAM a décrété une grève depuis le 13 septembre, qui concerne 33 000 adhérents dans la région de Seattle. Mais la direction de l'avionneur l'accuse de formuler des demandes déraisonnables.

- Nathalie Appéré, maire (PS) de Rennes : « Le logement est une affaire trop sérieuse pour être abandonné au marché » .Dans une tribune au « Monde », l'édile prône des politiques de l'habitat qui doivent encadrer et maîtriser le marché, pour répondre à l'urgence sociale, lutter contre la spéculation immobilière et permettre aux classes moyennes de se constituer un patrimoine.

- OpenAI va ouvrir un bureau à Paris .Le créateur de ChatGPT va, d'ici fin 2024, installer une équipe en France. Une façon pour la société californienne de renforcer sa présence commerciale et mieux faire valoir ses intérêts auprès des autorités.

- Tarifs douaniers : « Ce que Trump propose est en réalité une redistribution massive des revenus en faveur des Américains les plus riches » .L'économiste Simon Johnson explique, dans sa chronique, que la proposition du candidat républicain d'augmenter les droits de douane sur les produits importés aux Etats-Unis affecterait l'ensemble des ménages américains, et particulièrement les travailleurs à faible revenu.

- « Ce doit être aux plateformes comme Uber de démontrer qu'elles emploient de vrais indépendants » .La députée de Paris Danielle Simonnet revient, dans un entretien au « Monde », sur les dangers que pose, selon elle, le modèle Uber pour l'ensemble des travailleurs. Et plaide pour la mise en place d'une présomption de salariat.

- La grande panne de la consommation .Malgré le net reflux de l'inflation, les dépenses des ménages peinent à repartir. Prix élevés, moindre hausse des salaires et poids du logement dans le budget pèsent sur les comportements.

- En Chine, le cognac risque de trinquer pour la voiture .Pékin veut frapper les brandys en réponse aux surtaxes sur les véhicules électriques chinois.

- SNCF : la circulation entre Paris et Orléans interrompue en journée pendant six mois à partir d'août 2025 pour des travaux sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse .Dès avril 2025, des travaux préparatoires interrompront les trains cinq heures par jour sur la ligne Paris-Toulouse via Orléans et Limoges.

- Aux « Echos », Christophe Jakubyszyn veut chouchouter le « cœur de cible » du quotidien .Le nouveau directeur de la rédaction du quotidien économique réorganise la rédaction au profit d'une relance éditoriale du titre du groupe Les Echos-Le Parisien, propriété de LVMH.

- A la Martinique, quinze policiers et gendarmes blessés depuis lundi dans des affrontements .Après une journée marquée par des affrontements entre des manifestants et des policiers, quatre gendarmes mobiles ont été blessés par des tirs dans la nuit. Un militant a été blessé.

- « La création d'un véritable service public de la petite enfance doit enfin voir le jour » .Vincent Séguéla, secrétaire général de la Fédération Léo-Lagrange, dénonce, dans une tribune au « Monde », la mainmise d'entreprises à but lucratif sur un tiers de l'offre de garde d'enfants et appelle à davantage s'inspirer des crèches associatives.

- Cognac : l'UE va contester devant l'OMC les restrictions à l'importation imposées par la Chine .Ces annonces s'inscrivent dans un contexte de montée des tensions entre la Chine et l'Union européenne (UE), un partenaire commercial incontournable pour le géant asiatique.

- « Trois pistes pour financer les investissements d'avenir » .Afin de redresser les finances publiques, le haut fonctionnaire Philippe Garabiol propose, dans une tribune au « Monde », d'investir dans la prévention des risques, de moduler les tarifs d'accès aux services publics selon le revenu, et de supprimer des jours chômés.

- « On a appris des erreurs de l'Islande » : aux îles Féroé, des espoirs et des craintes face à l'essor du tourisme .Cet archipel, situé entre l'Islande et la Norvège, accueille des touristes depuis dix ans, chaque année plus nombreux. Les habitants sont partagés face à ces transformations qui bousculent une société traditionnelle longtemps isolée.

- UE : taxer les véhicules électriques chinois, et après ? .L'Union européenne a fini par se résoudre à prendre des mesures pour protéger son industrie, et instaure un nouveau rapport de force avec la Chine, pays qualifié de « rival systémique ». Mais ce répit n'est pas une solution de long terme : il doit servir de levier pour que les constructeurs européens se mettent au niveau de la concurrence chinoise.

- Face aux épizooties, les vétérinaires de campagne en première ligne .Maladie hémorragique épizootique, fièvre catarrhale ovine, les cheptels ovins et bovins sont de plus en plus frappés, particulièrement en Occitanie. reportage dans les Hautes-Pyrénées aux côtés d'un de ces praticiens.

- Les principaux syndicats restent unis dans leur hostilité à la réforme des retraites .Dans un communiqué conjoint, les huit principaux syndicats ont réaffirmé lundi leur hostilité au report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.

- « Chez Samsung, les ennuis volent en escadrille » .Avant même la publication de ses résultats, le géant sud-coréen de l'électronique a, par la voix de sa direction, présenté ses excuses pour ses performances décevantes. Trois domaines sont concernés : les ventes de smartphones, la fabrication de puces haut de gamme et, plus grave, les mémoires, pourtant spécialité de la société, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- La Chine veut croire à la reprise de son économie .Pékin semble avoir enfin pris conscience de l'ampleur du ralentissement de l'activité, de la crise immobilière et de l'atonie de la consommation. Et s'emploie à y remédier. Mais les mesures fortes se font encore attendre.

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LES ECHOS

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