Revue de presse : l'info à la une du 10/07/2024

Presse française boursière et financière du mercredi 10 juillet 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- « Surtourisme » : quand voyage rime avec dommage .Notion récente, fruit de l'essor de l'individualisme et des compagnies aériennes à bas coût, elle recouvre les critiques adressées au tourisme de masse et à ses excès, entre perte de sens et détérioration des sites visités.

- Le mécénat culturel fragilisé par l'incertitude politique et la crise économique .Devant le recul des gros donateurs, les lieux culturels misent sur les entreprises plus petites et la souscription publique.

- Avec le succès du lancement d'Ariane-6, l'Europe retrouve l'accès à l'espace .La fusée européenne a réussi son vol de qualification, mardi, faisant oublier quatre années de retard. Le programme devra désormais proposer des prix attractifs et engranger de nouvelles commandes face à la concurrence d'Elon Musk.

- Le racisme au travail de plus en plus désinhibé .Les agressions xénophobes physiques et verbales en entreprises, en hausse ces dernières années, se sont intensifiées depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, légitimées par la montée du Rassemblement national.

- Attribution des fréquences de la TNT : C8 peine à plaider sa cause devant l'Arcom .Fragilisée par les multiples manquements dont elle s'est rendue coupable, la chaîne du groupe Canal+ a difficilement défendu, mardi devant le régulateur, sa candidature à une nouvelle autorisation de diffusion.

- « Le passage du smic à 1 600 euros symbolise notre capacité à reconnaître la valeur intrinsèque du travail » .Chef d'entreprise à la tête d'une PME, Güney Degerli plaide, dans une tribune au « Monde », pour une augmentation du salaire minimal, afin de stopper « ce sentiment de déréliction des salariés » qui nourrit la montée de l'extrême droite.

- L'incertitude politique après les législatives menace la croissance .L'économie française devrait croître de 1,1 % cette année, mais la dissolution de l'Assemblée nationale augmente l'incertitude. Bruno Le Maire pointe que « beaucoup d'entreprises hésitent et attendent de savoir quels seront les résultats politiques ».

- Les équipementiers automobiles sous pression .Les groupes sont engagés dans un bras de fer avec les constructeurs sur les réductions de coûts, tandis qu'ils compriment leurs effectifs et multiplient les fermetures d'usine.

- Après les élections législatives, l'inquiétude grandissante du patronat .Les mouvements d'employeurs réaffirment leur hostilité au programme du Nouveau Front populaire et plaident pour un gouvernement de coalition maintenant la politique de l'offre conduite depuis une dizaine d'années.

- « A wall street, le marché boursier est épouvantablement déséquilibré, tiré par les géants du S&P 500 » .Tandis que les dix premières entreprises de la cote new-yorkaise représentent 35 % de l'indice, Arnaud Leparmentier s'interroge dans sa chronique sur ce que valent les autres.

- Législatives 2024 : « Le budget et l'éducation, deux urgences pour les députés » .Dans un entretien au « Monde », l'économiste Thomas Philippon estime que des politiques économiques vraiment décentralisées seraient l'une des réponses aux fortes divisions de la société française.

- Deux textes rendent « opérationnelle » la réutilisation des eaux usées par les industriels de l'alimentation .Le secteur alimentaire, très dépendant de l'eau, notamment pour laver les ingrédients et les installations, attendait avec impatience les nouvelles modalités encadrant les eaux recyclées ou réutilisées.

- Paris 2024 : On, Hoka et Salomon sur les talons de Nike et Adidas .A la veille des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la bataille entre les marques internationales de sport atteint son paroxysme.

- « 2024 pourrait bien être l'an I du bouleversement de l'informatique quantique » .La société française Pasqal a franchi la barre des 1 000 atomes piégés en une seule opération. Une étape technologique majeure pour la start-up dans l'élaboration de son ordinateur quantique, qui offrira une puissance de calcul infiniment supérieure à celle d'un ordinateur classique et ouvrira, ce faisant, des champs d'innovation exceptionnels, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- Taxis volants : le gouvernement donne son accord à la création d'un héliport sur la Seine pendant les JO de Paris .Dans la foulée de l'arrêté publié en vue des Jeux olympiques, Anne Hidalgo a annoncé que la Mairie de Paris, qui s'était déjà opposée au projet controversé, allait contester cette autorisation en justice.

- Qui est responsable des « dettes ménagères » dans un mariage ? .En principe, les deux époux sont redevables de ce type de créance, jusqu'à ce que l'un d'entre eux prouve qu'il ne voulait pas la contracter.

- « T'arrives en septembre à la fac et t'es cassée de partout » : les jobs d'été, miroir des inégalités sociales parmi les étudiants .Durant la période estivale, de nombreux étudiants enchaînent les jobs pour se maintenir à flot le reste de l'année scolaire. Ce sont souvent des tâches sans aucun lien avec leurs études.

- Un avion Boeing perd un pneu au décollage à Los Angeles .Le Boeing 757-200, âgé de trente ans, qui transportait 174 passagers à destination de Denver, est arrivé à bon port, sans dommage et avec vingt-cinq minutes de retard, malgré la roue manquante.

- Chez Ascometal, après le sauvetage par le fonds d'investissement Greybull, un soulagement teinté d'inquiétudes .Le tribunal de commerce de Strasbourg a validé lundi la seule offre de reprise de ce fleuron sidérurgique français en difficulté. Le repreneur britannique promet de conserver 760 emplois sur 780 et d'investir 90 millions d'euros, en plus de 85 millions d'euros de prêt d'Etat. Mais pas avant un an.

- Crashs du 737 MAX : Boeing s'entend avec les autorités américaines pour éviter le procès .Cet accord permet à l'avionneur de régler le dossier pénal concernant les deux accidents du 737 MAX, qui avaient fait 346 morts en 2018 et 2019.

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LES ECHOS

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