Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Immobilier : le marché tourne au ralenti, mais Paris entrevoit le bout du tunnel .Le marché immobilier, au ralenti depuis la hausse drastique des taux d'intérêt survenue il y a près de deux ans pour juguler l'inflation dans la foulée de la guerre menée par la Russie en Ukraine, reste déprimé à l'échelle nationale.
- Les télécoms face à la menace des sabotages .Long de plusieurs centaines de milliers de kilomètres, le réseau de fibre optique est devenu d'intérêt général. Ce qui en fait une cible privilégiée.
- Paris 2024 : carton plein pour les médias .Dans l'Hexagone, c'est le groupe audiovisuel public France Télévisions, diffuseur gratuit des Jeux olympiques de Paris sur France 2, France 3, France 5, qui a raflé la mise, totalisant une moyenne de 50,2 % de part d'audience.
- Patrick Drahi multiplie les cessions pour faire face à son endettement .Le propriétaire d'Altice revend sa participation de 24,5 % au capital de BT. Depuis le début de l'année, il a procédé à plus de 8 milliards d'euros d'opérations financières.
- L'économiste Pierre Salama, spécialiste de l'Amérique latine, est mort .Marxiste hétérodoxe et ancien directeur scientifique de la revue « Tiers Monde », il était notamment spécialiste de l'économie de la drogue et de la violence. Il est mort le 9 août, à presque 82 ans.
- Les JO, une médaille de plus pour l'attractivité de la France .Dans la lutte à laquelle se livrent les pays européens entre eux pour attirer usines, centres de recherche et développement ou sièges sociaux, Paris 2024 constitue un événement stratégique.
- Comment « les opérateurs de jeu d'argent rendent inutiles les outils de prévention de l'addiction » .L'économiste Rustam Romaniuc explique, dans une tribune au « Monde », comment les sites de jeux d'argent exploitent les techniques issues des sciences comportementales pour neutraliser les effets des limitations exigées par le régulateur.
- Quand l'enterrement est interrompu pour raboter le cercueil et élargir le caveau .Une société de pompes funèbres est condamnée à indemniser la famille d'une défunte, pour avoir « porté atteinte à la dignité de la cérémonie d'inhumation » de cette dernière.
- L'emploi intérimaire en France traverse une mauvaise passe .L'intérim est en recul pour le sixième trimestre d'affilée et tous les secteurs d'activité sont touchés, à commencer par l'automobile et le BTP. En douze mois, il a perdu environ 48 700 postes.
- Pendant les JO 2024, les commerces ont enregistré une baisse d'activité : « Les compétitions nous ont déjà coûté cher » .Durant les Jeux olympiques, beaucoup de commerces, notamment à Paris, ont enregistré une baisse d'activité de 10 % à 30 % par rapport à 2023. En revanche, les ventes de tee-shirts, sacs ou mascottes à l'effigie des Jeux ont explosé.
- Transports publics : tirer les leçons du sans-faute des JO .Les millions d'usagers quotidiens des transports franciliens ont le droit de bénéficier du même traitement dans les transports que les spectateurs des Jeux olympiques. Ces deux semaines de bus, métro et trains pratiques et ponctuels ne peuvent pas rester sans lendemain.
- JO 2024 : Heureux comme des Américains à Paris .Pendant les Jeux olympiques, les Américains sont venus en nombre : il s'agit de la première nationalité étrangère. Depuis deux ans, le nombre de ces ressortissants en vacances en France est en forte progression, tout comme le niveau de leurs dépenses.
- JO 2024 : les Jeux de Paris ne profitent pas au transport aérien .Après un été relativement plat, aéroports et compagnies aériennes prévoient des jours meilleurs. Mais en 2025 seulement.
- Sabotage de la SNCF : les auteurs des différentes dégradations d'infrastructures encore inconnus .Depuis l'épisode du 25 juillet, des consignes de vigilance renforcée ont été données aux agents de la SNCF comme aux forces de l'ordre pour prévenir toute nouvelle action.
- Le groupe d'informatique Atos doit faire le deuil des Jeux olympiques .Responsable de l'informatique de tous les Jeux, depuis 2002, le groupe sera remplacé par l'américain Deloitte, dès les JO d'hiver 2026 à Milan et à Cortina.
- JO 2024 : « Une opportunité unique pour créer une ville où la priorité n'est plus donnée à la voiture » .L'expert de la mobilité Ralf-Peter Schaefer affirme, dans une tribune au « Monde », que les Jeux olympiques de Paris sont l'occasion d'une transformation durable des modes de transport des villes hôtes.
- Des touristes étrangers racontent leur quinzaine olympique : « On nous avait dit : “Paris ? Vous verrez, ce sont des Français, ça va être le bordel” » .Pour la première semaine des Jeux, plus d'un quart des visiteurs de la capitale étaient internationaux, soit une hausse de 14 % par rapport à 2023. Ils ont peint les rues de Paris de toutes leurs couleurs.
- La moisson française de blé réduite d'un quart à cause de la pluie .La récolte de blé tendre serait en recul de près d'un quart en comparaison avec celle de 2023 et avec la moyenne des collectes des cinq dernières années. Cette estimation place 2024 dans la liste des trois plus petites moissons des quarante dernières années.
- Transports : une réussite olympique à pérenniser .Durant les deux semaines olympiques, la RATP et la SNCF ont été au rendez-vous. Une fois la « parenthèse enchantée des JO » refermée, il faudra gérer la rentrée scolaire et les Jeux paralympiques sur le très dense réseau francilien.
- JO 2024 : à Paris, une quinzaine exceptionnelle pour l'hôtellerie, au cœur d'un été moyen .Si les professionnels parisiens ont vu leur chiffre d'affaires grimper de 148 % par rapport à 2023 pendant la période des Jeux, la hausse globale sur le mois de juillet n'est que de 9 %. Airbnb affiche de son côté un bon bilan, même si une grande part des hébergements mis en ligne n'ont pas été réservés.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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