Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Précarité : « L'héritage olympique doit aussi être l'occasion de réinventer les politiques sociales » .Loin du « nettoyage social », le travail de concertation et d'anticipation entre Etat, collectivités et associations pour mettre à l'abri et accompagner socialement les personnes précaires pendant les Jeux olympiques doit ouvrir sur des politiques ambitieuses, affirment les responsables associatifs Pierre Coppey et Florian Guyot dans une tribune au « Monde ».
- Investir dans les fonds durables, ça recommence à redevenir payant .Depuis début 2024, les indices et fonds d'investissement à vocation sociale et environnementale progressent un petit peu plus en valeur que leurs équivalents traditionnels. Une tendance amenée à s'accentuer.
- Thomas Piketty : « Le rapport Draghi a l'immense mérite de tordre le cou au dogme de l'austérité budgétaire » .Le rapport sur la compétitivité et l'avenir de l'Europe, remis à la Commission européenne par l'ancien président de la BCE, va dans la bonne direction, analyse l'économiste dans sa chronique.
- Pris de panique, les constructeurs automobiles demandent à l'Europe de différer le durcissement des normes COâ‚‚ .Pour éviter des milliards d'euros d'amende, l'Association des constructeurs européens de voitures plaide pour que l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, prévu en 2025, soit décalé en urgence grâce à l'utilisation du « 49.3 européen ».
- La Chine se résout à repousser l'âge de la retraite .Les Chinois vont devoir travailler entre trois et cinq ans de plus. Signe de la sensibilité du sujet, la réforme n'entrera que très progressivement en vigueur.
- Intelligence artificielle : OpenAI refuse de négocier avec les syndicats de médias français Apig et SEPM .Le créateur de ChatGPT, qui a noué un accord avec « Le Monde » en mars, n'a pas répondu positivement aux demandes de discussions d'autres titres pour l'utilisation de leurs contenus.
- Les voitures électriques chinoises taxées à 100 % dès la fin du mois aux Etats-Unis .Jugeant impossible pour les constructeurs automobiles américains de « concurrencer honnêtement » leurs rivaux chinois, Joe Biden avait promis en mai de ne jamais les laisser « contrôler le marché » des voitures électriques.
- Philatélie : un 20 centimes bleu au type « Cérès » surchargé « 25 c » est en vente chez Roumet à 75 000 euros .Quelques bons « classiques » de France et des épreuves et essais sont au catalogue de la maison de vente parisienne, tandis que Jean-François Brun philatélie disperse une belle collection d'Algérie.
- Appel à la grève lundi chez easyJet pour contester la fermeture de la base de Toulouse .L'Union des navigants de l'aviation civile, deuxième syndicat de la branche française de la compagnie britannique, a appelé à un mouvement national illimité à partir du 16 septembre pour protester contre le transfert de ses 125 salariés toulousains.
- Etat de crise entre la direction du BHV et ses fournisseurs .Frédéric Merlin, président du groupe SGM, repreneur du grand magasin parisien, a tenu à rassurer salariés et fournisseurs. L'allongement des délais de paiement proviendrait d'une désorganisation temporaire et l'enseigne serait bénéficiaire au premier semestre après des années de pertes.
- Boeing, déjà fragilisé par ses déboires industriels, affronte une grève massive .Le mouvement social pour de fortes augmentations salariales, voté par 96 % des 33 000 employés des usines d'Everett et de Renton, risque de coûter plusieurs milliards de dollars à l'avionneur américain.
- Dans les petites entreprises, le vieillissement des patrons joue sur la compétitivité .« Un monde de vieux ». Un quart des dirigeants de PME et ETI ont plus de 60 ans, selon les données de l'Observatoire BPCE. Un phénomène qui pèse sur l'efficacité du tissu économique.
- L'entrepreneur Abbas Jaber, nouvel actionnaire de référence de Corsair .Ce Franco-Libano-Sénégalais, historiquement actif dans le négoce et le coton au sud du Sahara, affirme croire au « potentiel énorme » de la compagnie aérienne, notamment en Afrique.
- D'où vient la règle limitant le déficit public à 3 % du PIB ? .Selon les prévisions, le déficit public de la France devrait atteindre 5,6 % du produit intérieur brut en 2024, loin de la norme établie par les traités européens.
- « La géopolitique s'invite avec fracas dans un nouveau cycle d'“économie de guerre” » .Le financier David Baverez, spécialiste de la Chine, invite, dans une tribune au « Monde », les entreprises européennes à « se réveiller » face à la rivalité systémique entre Amérique, Chine et Europe.
- Sébastien Jean, économiste : « Les entreprises doivent composer avec les politiques publiques de souveraineté et de sécurité économique » .L'économiste Sébastien Jean montre, dans une tribune au « Monde », comment les rivalités entre grandes puissances contraignent les multinationales à revoir leurs stratégies.
- Souveraineté économique : « Il faut passer du changement de langage au changement de comportement » .Par leur actionnariat, leur gouvernance ou la localisation des actifs stratégiques, les grandes entreprises françaises ne manquent pas de moyens de préserver la souveraineté économique du pays, à condition de le vouloir, observe le consultant Pierre-Marie de Berny dans un entretien au « Monde ».
- Les équipes de l'éditeur de jeux vidéo Annapurna Interactive démissionnent collectivement .Les cadres et les employés du studio, 25 personnes au total, tentaient de négocier la scission de la filiale jeux vidéo d'Annapurna Pictures d'avec sa maison mère. L'éditeur est connu pour des jeux acclamés par la critique, comme « Outer Wilds », « Stray » ou « Neon White ».
- L'Ukraine parvient à se donner de nouvelles marges de manœuvre financières .Le FMI a annoncé, le 10 septembre, le versement d'une nouvelle tranche d'aide au pays qui a récemment restructuré sa dette.
- « La montée des protectionnismes et les tensions géopolitiques conduisent à une forte incertitude sur l'évolution du commerce mondial » .Pour de nombreux dirigeants de firmes internationales, les objectifs de compétitivité et de partage du risque ne sont plus nécessairement conciliables, observe l'économiste Isabelle Méjean dans une tribune au « Monde ».
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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